Mardi 1er Mai 2007.
Le cap des 10 000 visiteurs sur ce site est maintenant dépassé,
nous allons arrêter là.
En effet, nous nous rendons compte, au fur et à mesure que le
temps passe, que ce qui a été écrit l’an
dernier est toujours valable pour la même période de
cette année. Les problèmes que nous avons évoqués
ne font que s’amplifier. Quoi que l’on fasse, quoi que
l’on dise, rien ne change et surtout nous avons
l’impression de nous battre contre des moulins bien
huilés et bien alimentés que rien ne peut arrêter.
Saint-Tropez est en fait une petite dictature, quels
que soient les promesses ou les belles paroles que l’on
peut distribuer de-ci de-là, le rouleau compresseur des
lobbies continue son chemin.
En fait, pour reprendre notre leitmotiv « Saint-Tropez, un si
joli petit village du Var connu du monde entier.
Un site pour ceux qui l’aiment et le défendent. », ceux
qui l’aiment ne le défendent pas forcément ou alors
par leur seule force d’inertie. Ceux qui l’aiment y vivent
tranquillement avec la foi en notre Saint-Tropez, sa
bravade, ses traditions sans s’occuper du tourbillon
environnant.
La majorité municipale, ou disons plutôt le maire, semble faire
absolument ce qu’il veut comme il veut et
selon ses propres intérêts, en dépit du bon sens mais avec un
certain sens des affaires.
C’est une petite république bananière avec une
opposition camisolée. Cette opposition d’ailleurs n’en a que
le nom, car en fait elle n’assiste pas aux réunions ou
très peu, met systématiquement des vétos à tout par
principe et baisse culotte la plupart du temps, car il
n’est pas donné à tout le monde de savoir se battre.
Nous avons reçu plusieurs centaines de courriels, et un nombre
encore plus important de courriels anonymes
que nous avons systématiquement mis à la poubelle. La
nature humaine, même dans un « si joli petit
village », n’est pas belle et même très cruelle.
Si nous avions publié dans le courrier des lecteurs les
correspondances que l’on nous autorisait, voire
incitait à publier, notre village serait à feu et à sang. Le nombre de
dénonciations, d’accusations reçues,
généralement de purs ragots, est phénoménal.
En fait, l’état du village, de ses ruelles, de ses éclairages,
les choses de la vie de tous les jours…
intéressent bien peu les gens; par contre les contrats juteux et les
magouilles des dirigeants et des
marchands du temple semblent être l’essence même de la vie de la cité.
Nous continuerons toutefois à rendre compte de nos observations,
mais cette fois-ci sous la forme d’un
blog qui d’ailleurs reprendra nos anciens articles. Pourquoi
un blog nous direz-vous, la réponse est
simple: nos lecteurs fidèles ou nos détracteurs féroces pourront
apposer leurs commentaires mais
ouvertement cette fois-ci, pas anonymement, et plus rien ni personne ne
pourra empêcher de rebondir
sur les courriels des uns et des autres. Merci à ceux qui s’assumeront. Nous
n’y croyons guère mais pour
notre part nous continuerons à observer et à vous confier simplement
ce qui ne fonctionne pas, ce qui est
intolérable, et ce toujours sans aucun parti-pris.
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