L'incivisme à la tropézienne
Diaporama mis à jour
régulièrement
Dépenses publiques
91% des Français souhaitent une réduction de la
dépense publique.
Lettre ouverte de M. Alain Spada, Conseiller général du Var à M.
Jean-Michel Couve, député-maire
de Saint-Tropez.
Poisson d'avril ou triste réalité?
Dimanche 1er avril 2007,
Var-Matin
" De Serge Astezan, 1er adjoint délégué aux travaux à propos du
chantier Celli-Grammont.
"Jeudi, je suis passé sur le chantier incognito, place
Celli, il n'y avait personne et place Grammont
j'ai vu un ouvrier avec une truelle et 2 autres posant des dalles et en
cassant pas mal, j'étais
furieux et je le suis toujours".
Alors! Canular du 1er avril ou triste réalité? Quoi qu'il en soit,
la réalité est triste... Pour y passer
tous les jours, nous constatons que ce chantier est consternant et que
les responsables des travaux
ne passent pas souvent sur le chantier, à voir la façon dont celui-ci
est fait, défait et refait de jour
en jour.
On a l'impression qu'il faille que ce soit construit pour que l'on se
rende compte que cela ne va pas,
qu'il faut refaire ceci et cela. On casse et on recommence, et si ce
n'est pas encore comme l'on veut
on recasse et on recommence.
Il n'est pas nécessaire d'être architecte, paysagiste, entrepreneur ou
responsable de travaux pour
se rendre compte que rien ne va plus.
Une chicane digne du "Rallye de Monte-Carlo" avait été construite
soigneusement, pour être réajustée
par la suite, ainsi que l'alignement du trottoir. Le nombre de dallages
et de rebords de trottoir taillés
retaillés et finalement cassés, est considérable. Fallait-il donc
attendre d'être à une semaine de
Pâques pour s'en rendre compte en passant "incognito"?
Quand enfin les autorités responsables ouvriront les yeux... Ce sera
trop tard et l'on recassera l'an
prochain pour refaire, car pendant la saison sacrée des touristes il
n'est pas question de faire du bruit
du tapage, d'entraver la circulation; ces activités ne sont alors
autorisées qu'aux vacanciers et les
Tropéziens qui ont supporté un hiver difficile avec des travaux partout,
s'ils ne sont pas contents n'ont
qu'à aller vivre ailleurs.
Mais revenons à ce chantier et faisons part de quelques remarques. On
peut déjà voir que les trottoirs
sont si bas qu'ils servent déjà de parking et que pour éviter qu'ils
soient chevauchés dans le tournant
face au "Papagayo" on a déjà disposé tout le long des plots plastiques
de chantier rouges et blancs.
Va-t'on les remplacer par des barrières, des plots de protection, ou nos
incomparables jardinières?
Devant
l'Annonciade, un bateau a été créé, face à la jardinière du pin
maritime. Est-ce pour faciliter un
envahissement par des deux-roues qui pourront ainsi stationner là
pêle-mêle?
Parlons des pins... Ils sont tellement rapprochés les uns de autres
d'une part, et des murs et des
luminaires d'autre part, que lorsque l'on va libérer leurs branches des
liens qui les retiennent tout cela
va se chevaucher et, à moins qu'ils décident de ne pas pousser, nous
assisterons rapidement à de
nouveaux "massacres à la tronçonneuse".
Une dernière observation: faudra-t' il attendre qu'un enfant voulant
récupérer son ballon dans les
jardins de l'Annonciade s'empale sur les flèches de défense des grilles
pour que l'on se rende compte
de la dangerosité de ces protections!
Et nous n'avons pas encore tout découvert... Toutefois nous faisons un
petit appel pour que ne soient
pas jetés les morceaux de dallages cassés ou abimés, ils pourraient
peut-être servir pour les ruelles
Berny, Charrons, et
Grenouillère pour lesquelles M. Serge Astezan s'était engagé à faire
les travaux
cet hiver afin que tout soit terminé le 6 avril 2007. Nous sommes le
premier avril et si c'est un poisson
d'avril ce n'est pas drôle, aucun travail n'est commencé dans ces
petites ruelles abandonnées de notre
si joli petit village. Mais peut-être M.Serge Astezan ne passe-t'il pas
"incognito" dans ces ruelles.
Moto: rassemblement "Rétropézien moto-club".
Samedi 31 mars et dimanche 1er avril 2007.
Durant ces deux jours aura lieu le traditionnel
rassemblement annuel du "Rétropézien moto-club".
Au programme: dès le samedi 10 heures, exposition des motos devant le
bar le Sporting, place
des Lices. L'après-midi, il est prévu une grande ballade vers le
Tanneron.
Dimanche, sardinade des 8 heures du matin suivie par une nouvelle
ballade jusqu'à 12h, heure d'un
grand méchoui avec remise des prix.
A cette occasion, nous tenons à exprimer notre passion et notre
sympathie pour cette manifestation.
Plusieurs lecteurs nous reprochant un certain parti-pris contre les
motos dans le village, nous tenons
à préciser que les rassemblements tels que le Rétropézien moto-club ou
les concentrations Harley,
sont des manifestations toujours bien accueillies. On ne voit vraiment
que très rarement un vrai
motard garer son véhicule n'importe où, rouler sur le trottoirs ou en
sens interdit.
Notre colère est dirigée contre les cyclomoteurs, Vespas et autres
petites cylindrées, souvent
propriété d'irresponsables, jeunes et moins jeunes, qui ne
respectent rien, n'ont aucun sens civique,
stationnent n'importe où, n'importe comment, circulent de la même
manière. C'est contre ces
irresponsables-là que nous nous rebellons.
Alors, bienvenue à nos amis motards et à leurs splendides engins.
Petit rappel: il existe à ce jour dans le village 850 places de
stationnement matérialisées
spécialement réservées aux deux-roues.
Le bruit, encore le bruit!
Vendredi 23 mars 2007.
Lors de la dernière réunion du quartier de la vielle
ville, il faut retenir:
La police à l'amende: "A présent, je vais dire les choses
franchement; pendant des années
les directeurs de la police municipale n'ont pas fait leur boulot. Cela
ne se reproduira pas!"
a déclaré M. Jean-Michel Couve aux habitants du quartier se plaignant
des nuisances sonores et
du peu, nous dirions du manque d'efficacité des agents municipaux.
Toujours selon le maire,
le nouveau chef de la police municipale, M. Bernard Willaume, serait là
pour y remédier.
Nous ne demandons qu'à constater, et puis reconnaître que depuis des
années les directeurs de
la police, et par là-même les policiers municipaux, n'ont pas fait leur
devoir!
Cela mérite quand même des applaudissements.
Toujours au sujet du bruit, notre bon Maire a déclaré: "Pour
autant, nous ne sommes pas des
fanatiques du silence. Dans les années 50-60, c'était autre chose niveau
bruit et personne ne se
plaignait. Mais les mentalités ont changé et aujourd'hui certains nous
appellent même pour se
plaindre du bruit des couverts en terrasse. Il ne faut tout de même pas
exagérer!"
Quelques remarques à ce sujet:
Dans les années 50-60, les maires et bon nombre des conseillers
municipaux habitaient le village et
non les communes voisines où à la campagne comme actuellement. Ils
pouvaient mieux se rendre
compte des nuisances de la vie quotidienne, et chacun pouvait les
joindre plus facilement.
Dans les années 50-60, l'incivisme était pratiquement inexistant, les
gens venaient à Saint-Tropez
pour s'amuser, pour apprécier cette liberté de vivre au soleil, qui
était bien particulière et faisait
la renommée de notre village. Beaucoup se souviendront de la chère Mimi
qui, du haut de sa
maison du quartier de l'église, avait jeté un seau d'eau sur le roi
Baudoin des Belges en goguette
sous ses fenêtres et trop bruyant à son gré.
Dans les années 50-60, il y avait beaucoup moins de
véhicules, très peu de deux-roues, on pouvait
stationner en épi sur le port, et aller
dîner, prendre un verre, faire la fête n'importe où dans le village
en toute sécurité. Les portes des maisons étaient ouvertes, les voitures
avaient quelquefois les clés
sur le contact, etc...
Et, sans être nostalgique, on pourrait encore donner beaucoup
d'exemples de cette époque
conviviale, sympathique et beaucoup plus tolérante qu'aujourd'hui,
où Tropéziens, "Tropéziens
de l'extérieur", touristes et fêtards faisaient bon ménage, et n'avaient
pas besoin d'avoir recours
aux polices municipale ou nationale, gendarmerie, et autres vigiles
comme actuellement.
Ils réglaient leurs comptes entre gens civilisés.
Mais nous sommes en 2007, il faut donc s'adapter, sévir quand et comme
il faut, ne pas se laisser
déborder, ne pas autoriser aux uns ce que l'on refuse aux autres.
Tout le monde sait que Saint-Tropez est très difficile à gérer.
Nous pensons que pour cela et
avant toute chose il faut l'AIMER.
Salon Ditex
Vendredi 23 et samedi 24 mars 2007.
Le salon Ditex, salon des agents de voyages, ouvre ses
portes. Plus de 1 000 agents de voyages
y ont rendez-vous avec des chefs d'entreprise ainsi qu'avec des
directeurs et chefs d'agences
de voyage. Ce salon se tient sur le parking du nouveau port de 10h à 19h
et demain de 10h à 18h.
Question? Une fois de plus, ces manifestations nécessitent-elles
la fermeture au public de la partie
du parking la plus proche du village entre la capitainerie et le
restaurant "Le Cochon de mer" ?
Et ce pendant une semaine, le temps du montage et du démontage.
Une structure existe pour ce type de manifestation, sur la dalle du
parking des Lices. Celle-ci n'est
jamais utilisée et représente des frais importants pour la commune. Ne
serait-il pas plus judicieux
de supprimer cet espace devenu inutile, malgré tous les efforts
déployés, et rentabiliser l'espace
par un parking en surface, même sommaire et provisoire. Cet emplacement
pourrait être équipé à
peu de frais, rapporterait à la commune, et surtout serait d'une grande
utilité à cet endroit, par
exemple pour les gens qui se rendent au marché et qui trouveraient là
une possibilité de stationner
pas trop loin de notre si beau marché provençal toujours aussi
fréquenté, même si c'est devenu
la foire d'empoigne dés la saison venue...
Journal d'un flic
Vendredi 16 mars 2007
Parution aujourd'hui chez Flammarion du "Journal d'un
flic" de Philippe Pichon
37 ans, officier de police,
actuellement chef adjoint du commissariat de Coulommiers en
Seine-et-Marne.
Un livre inclassable et irritant pour une grande partie de sa
corporation, selon le journal "Le
Monde ".
En mai 2001, cet officier débarque à Saint-Tropez, placé à la tête de
l'unité d'investigations et de
recherches. Il se plonge dans les affaires malodorantes d'urbanisme et
prétend même dans son
livre y avoir trouver la trace de l'argent versé pour la libération des
otages français au Liban, en 1988.
Il entre, aussi, en conflit ouvert avec son supérieur, qu'il suspecte
des pires couardises et de
compromissions.
Philippe Pichon s'inspire des sociologues de la police pour évoquer
subtilement les rapports entre
l'officier de police judiciaire et le magistrat, ou encore le problème
de l'accueil dans les commissariats,
là où se trouve affecté "le personnel le moins compétent, le plus
discourtois, le plus mal payé".
Travaux dans le village.
Samedi 3 mars 2007.
Notre village est sens dessus dessous et, à la veille
d'une nouvelle saison touristique, la municipalité,
toujours plus désireuse de séduire les touristes que de répondre aux
vrais besoins des Tropéziens
vivant dans le village à l'année, a multiplié cet hiver les
travaux.
Saint-Tropez a des allures de Beyrouth ou de Bagdad. C'est le
grand branle-bas de combat dans
les quartiers de la Poste et de l'Annonciade où l'on ouvre une voie
royale à "Hermès" en allant jusqu'à
couper les branches basses du pin-parasol du jardin de l'Annonciade pour
ouvrir au maximum la vue.
(Hermès le vaut bien!)
Notre premier adjoint M. Serge Astezan s'est même rendu
personnellement en Toscane pour
choisir les essences destinées à orner les lieux, ainsi que l'entrée du
nouveau port (Il semblerait que
les nombreux pépiniéristes du Golfe ne possèdent pas de plants vraiment
dignes de notre village.
Peut-on les recommander aux propriétaires qui construisent de superbes
villas sur le Golfe?
On se pose la question).
Un peu plus de dix jours après, des pins maritimes sont arrivés par
convoi spécial
de Toscane et ont été déposés sur la chaussée en attendant d'être
mis en terre
Places Celli et Gramont. Etait-il vraiment indispensable de massacrer un
pin immense
pour en replanter de plus petits? Etait-il nécessaire de mutiler le pin
de l'Annonciade?
Le problème évoqué en son temps des racines des pins-parasols, serait-il
différent
pour les pins maritimes?
Pépiniéristes et paysagistes du golfe, vos impressions sont les
bienvenues ( choix
des essences, rapport qualité-prix, etc...)
Des
travaux de chaussées, de trottoirs et de réseaux souterrains sont en
cours un peu partout,
notamment avenue Grangeon. On installe de ci de là des
emplacements pour les envahisseurs
en deux-roues... Du côté de la Pesquière, non nous n'aurons pas une
piscine en plein air, mais on
attend sereinement les citernes de rétention destinées à traiter les
eaux de ruissellement qui
jusqu'à présent polluaient de plus en plus gravement notre petite plage
tropézienne, qui a connu
tant de générations de baigneurs.
Tout cela est bien joli, mais où en est le projet de réfection des rues
des Charrons, Berny
et Grenouillère, promis pour être fini avant le 6 avril 2007. Ces
ruelles qui n'ont pas été refaites
depuis 1952 devaient reprendre un nouveau visage et perdre le côté
toilettes publiques, coupe-gorge
et casse-gueule que l'on leur connaît et que l'on veut ignorer depuis si
longtemps. Il est vrai que
cela ne concerne que très peu le grand tourisme.
Alors, paroles en l'air? Aimables promesses? Ou déficiences des services
techniques?
Timbre
" Saint-Tropez".
Lundi 26 février 2007.
Bougez avec la Poste?
C'est ce lundi 26 février que la Poste met en vente un
timbre aux couleurs de notre village.
Une avant-première les 24 et 25 février. A cette occasion la poste
restera ouverte
de 9 heures à 17 heures pour la présentation de cette édition, la sortie
nationale étant prévue le 26.
Ce timbre représente le village et son clocher sur fond des voiles
de Saint-Tropez. Cette photo
emblématique a été "réalisée" par Jean-Marc Fichaux.
Il semblerait que la photo de
Saint-Tropez soit imprimée à l'envers, ce qui fera le bonheur des
collectionneurs.
Il y quatre ans, une
peinture de Paul Signac, " La Bouée rouge ", avait illustré un timbre à
l'occasion
du 140ème anniversaire de la naissance de l'artiste en 1863.
Le Bailli de Suffren avait figuré sur un timbre en 1988, pour les 200
ans de sa mort.
Pollution, début de saison.
Dimanche 25 février 2007.
La saison 2007 commence à peine et, déjà, notre petit
village tourné vers la mer, ayant toujours
plus soif de popularité (comme si c'était une nécessité!), a vu hier
l'arrivée du rallye Côte-Côte:
Lomé-Saint-Tropez.
En une période où l'attention de tous se tourne sur les problème de
pollution et d'écologie,
Saint-Tropez se fait fier d'accueillir les 40 équipages de ce
rallye-raid de 8 200 km.
Défilé dans le village, vin d'honneur, etc...
Au problème de la pollution s'ajoute l'incivisme flagrant et volontaire
des équipages avec la complicité
de la municipalité, autorisant le stationnement de ces véhicules
tout-terrain en épi sur le port, ce qui
serait en soi plutôt une belle idée, mais là où l'incivisme devient
intolérable; le stationnement était
à cheval à moitié sur la chaussée et à moitié sur le trottoir. Cette
situation ne laissant aucune
chance de pouvoir marcher sur le quai entre les 4x4, les bornes et les
câbles et amarres des bateaux
traînant sur le trottoir toute la longueur des quais.
N'eût-il pas été plus simple, et plus civique, d'organiser un
stationnement perpendiculaire au quai
mais sur la chaussée, et d'interdire le stationnement côté commerces et
statue du Bailli de Suffren
(même s'il s'agissait de voitures de "personnalités"), laissant
ainsi la circulation automobile fluide
et le trottoir aux piétons, enfants et poussettes des vacanciers férus
de ce genre de manifestations
du moment que cela ne se passe pas chez eux, et conscients de la bonne
devise bien connue:
" A Saint-Tropez tout est permis".
Prochain étourdissement, lui aussi bien polluant, la 2ème édition de la
Saint-Tropez Kart Cup qui
se tiendra les 17 et 18 mars prochains sur le parking du port. Il est
bien entendu qu'à cette occasion
et une fois encore, la partie du parking la plus proche du village sera
gelée et fermée aux Tropéziens,
qui n'auront qu'à aller se garer plus loin !!!
Gendarmerie:
travaux clandestins.
Vendredi 16 février 2007.
La nouvelle gendarmerie du golfe de Saint-Tropez a
été terminée presque dans les temps, mais
grâce à des travailleurs clandestins. Un comble! En effet, hier, devant
le Tribunal correctionnel de
Draguignan, les frères Fontaine, gérants de la société hyéroise "IFER"
titulaire du contrat de
sous-traitance pour les façades, ont expliqué qu' à cause des
obligations des délais à respecter, ils
avaient fait appel à une autre société de Flayosc, la "RCM", pour
terminer les travaux dans les
temps. Pour le procureur, cette société n'a fourni que de la
main-d'œuvre, ce qui est absolument
illégal , d'autant plus qu'il s'agissait d'ouvriers clandestins
d'origine kurde.
Le tribunal n'a pas été saisi du délit d'aide à séjour irrégulier, il a
condamné les entrepreneurs
hyérois et leurs sociétés à trois amendes de 1 500 €. Les mêmes amendes
ont été infligées
à la société flayoscaise,à la gérante et à son associé turc faisant
office de chef de chantier.
Le tribunal a ordonné la dissolution de la "RCM" et prononcé cinq ans
d'interdiction de gérer contre
sa responsable.
Un événement drôle lorsque l'on sait qu'en octobre dernier un
colonel avait trouvé étrange que
chaque fois qu'il se rendait sur le chantier, des ouvriers s'enfuyaient
et allaient se cacher; et qu'il
ne trouvait jamais d'interlocuteur parlant français.
Aménagement
des anciens abattoirs.
Le Conseil général a octroyé à la
commune 44 210 € pour l'aménagement en musée des anciens
abattoirs.
Centre nautique et d'environnement
marin.
Samedi 10 février 2007.
Le bâtiment municipal qui abrite actuellement dans la
baie des Canoubiers les activités de l'école
de voile municipale va être transformé en "centre nautique et
d'environnement marin".
En plus des activités sportives, ce centre s'occupera de recensement de
la faune et de la flore,
ainsi que d'actions de protection et de sensibilisation du grand public,
avec notamment
la création d'un chemin littoral sous-marin.
Affaire à suivre...
Stationnement des vélos
et motos.
Dimanche 4 février 2007.
Un problème dont on n'a pas fini d'entendre parler cet
été, celui du stationnement des vélos et motos
dans notre si joli petit village. Depuis 2005, les motos peuvent
stationner sur le port pendant
la journée, sur la place de la mairie, la place de la Garonne, le
boulevard Vasserot, la rue Jean Aicard,
l'avenue Foch et l'avenue Paul Roussel.
D'autres projets, selon la mairie, sont en cours: l'avenue Grangeon et
la rue Mermoz. Il existerait
aujourd'hui 850 places de deux-roues, et ce chiffre devrait passer à
1 000 emplacements
matérialisés d'ici la fin des travaux du quartier de l'Annonciade.
Bien d'autres exemples de cet incivisme à la tropézienne
pourraient être développés.
La police municipale, nous dit-on, s'oriente vers l'information
plutôt que vers la répression...
Ce que nous avons constaté aujourd'hui, c'est une police municipale
bienveillante au volant
d'une voiture rutilante, qui faisait le tour du port sans se soucier le
moins du monde des motos,
des véhicules sur les emplacements réservés aux taxis et aux handicapés,
et encore moins
des 4x4 garés sur les trottoirs. Peut-être que tout le monde devrait
s'en accommoder et trouver
cela tout à fait normal!
Pour ce qui est des vélos, Monsieur Serge Astezan explique dans
Var-Matin de ce jour, avoir reçu
quelques "demandes très éparses" mais aucun lieu de la ville n'est
spécifiquement prévu pour
leur rangement. " Cela ne représente pas un gros travail, il suffit de
trouver les bons emplacements
appropriés à l'intérêt général: sur le port ou sur la place des Lices,
voire la Poste."
Nous posons la question: pourquoi pas à chacun de ces endroits? Ceci en
espérant que les cyclistes
et les randonneurs cyclistes de l'été soient plus respectueux des
règles que les propriétaires de motos
et autres deux-roues motorisées. Quoi qu'il en soit, la pose de
râteliers à vélos étant rapide, nous ne
pouvons qu'encourager le 1er adjoint à foncer d'ici l'été.
Gendarmerie
de Saint-Tropez: rectificatif.
Samedi 3 février 2007.
"Contrairement à l'historique présenté par la
municipalité, le projet de gendarmerie n'a pas été
abandonné en 1989. En effet, dès 1989, nous avons repris le dossier et
délibéré à deux reprises
pour mettre à disposition du Département le terrain de la zone
artisanale nécessaire.
Une réalisation programmée par le Conseil général dans le plan 1993-1997
de construction de
gendarmeries du Var. La disparition de ce programme est de la
responsabilité du conseiller général
député de l'époque", tient à signaler M. Alain Spada, élu maire en
1989.
Propos parus dans Var-Matin le samedi 3 février 2007.
Je, Je, Je... Moi Je.
Ou les vœux du Maire.
Samedi 13 janvier 2007.
Si l'on veut retenir quelque chose de la cérémonie des
vœux du Maire, samedi 13 janvier
à la salle Jean-Despas, ce sera :
" Je fais ce que Je peux, Je sais ce que Je veux".
Le "nous" n'est décidément pas de mise cette année, encore moins que
les années précédentes.
Et "nous", ce devrait pourtant être le "Je" plus les conseillers
municipaux et par extension les
5 636 habitants de Saint-Tropez.
Nous avons bien remarqué que, en ce qui concerne notre village, il y a
lieu de rendre hommage
au premier adjoint, M. Serge Astezan, qui s'est chargé de développer le
bilan et les projets que
nous n'énumérerons pas ici.
Notre député-maire, M. Jean-Michel
Couve, semble moins intéressé par sa commune; il a surtout
évoqué les échéances présidentielles et législatives
ainsi que ses actions de député.
A ceux qui lui reprochent sa mauvaise place au classement des députés
(529ème sur 577, voir
L’EXPRESS du 28 septembre
2006 : « Pour qui roulent vos députés »
), le
premier magistrat
lui-même déclare carrément: "C'est vrai, je n'ai pas de temps à
perdre à me borner à écouter
mes collègues, d'autant moins que les propos tenus dans l'hémicycle sont
intégralement reproduits
dans les minutes des débats." " En revanche, je fais partie de ces 10%
de députés qui sont
rapporteurs de budgets nationaux. Depuis bientôt dix ans, je le suis en
ce qui concerne le
tourisme national".
Après avoir rendu hommage à M. Nicolas Sarkozy, le maire, parlant
des législatives pour lesquelles
il a été investi par l'UMP: "Je m'y engagerai avec d'autant plus de
détermination et de plaisir que
j'aurai à nouveau à mes côtés M. Max Piselli qui porte en lui le cœur
battant de la Dracénie."
Nous sommes amenés à vous poser la question suivante:
s'agit il d'un "Je" représentant uniquement des ambitions
politiques nationales?
Dans ce cas nous lui souhaitons bonne année et bon vent.
Les petites phrases dans Var-Matin.
Dimanche 14 janvier 2007.
De Jean-Michel Couve: "Après avoir exercé les
fonctions de conseiller général, je ne peux que
déplorer les comportements de celui qui, en charge aujourd'hui de ce
poste, passe son temps à
régler des comptes personnels
en pénalisant lourdement
Saint-Tropez".
Lundi 15 janvier 2007.
M. Alain Spada répond à ce qu'il qualifie de "basse et
indélicate attaque publique" par deux citations:
"La haine est la colère des faibles" (Alphonse Daudet)
"Ne craignez pas celui qui prend une grosse pierre; c'est qu'il a peur
lui même" (proverbe oriental)
Bonne
et heureuse année 2007.
Le budget consacré aux fêtes de Noël à Saint-Tropez s'élève à 488 156 €.
(Illuminations,
forêt magique, patinoire, spectacles, feux d'artifice, arrivée du Père
Noël)
Sex-shop, affaire toujours en cours.
Dimanche 14 décembre
2006
Depuis quelques
années (1999), Saint-Tropez s'enorgueillissait d'avoir un sex-shop,
situé dans la galerie du Port.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, on pouvait voir, en
stationnement interdit généralement face à la
statue du Bailli de Suffren, une mini-voiture ornée de publicités
indiquant cet établissement. Une
sombre histoire de viols, passée inaperçue en 2004 ,vient de passer en
Cour d'assises du Var cette
semaine. L'histoire en elle-même n'a guère d' intérêt, mais ce qui est
amusant dans cette histoire, ce
sont les raisons invoquées par l'accusé pour justifier l'ouverture de
son fonds de commerce. Ancien
disc-jockey, il avait décidé, pour relancer la boutique de vêtements de
son amie, qui périclitait dans
cette galerie, de changer d'activité. Il avait opté pour une boutique de
toilettage canin mais, ne
trouvant pas de bon toiletteur, il s'était décidé pour une activité
unique: un sex-shop de luxe! Il
a déclaré à ce sujet: "On vend surtout de la lingerie fine. De la
belle qualité, souvent meilleure
que dans les lingeries. On a une très belle clientèle. Des gens du
show-biz, des princesses arabes qui
viennent avec leurs bodyguards." Toujours selon lui, il y a dans sa
boutique des "sexe-toys et des objets
rigolos pour des cadeaux d'anniversaire" dont l'un de ses
préférés "la culotte vibrante à télécommande".
Ceci pour le fun.
Pour ce qui est des viols, l'avocat
général a requis dix ans de réclusion. L'avocat de la défense
a développé pour l'acquittement de son client une thèse basée sur le
thème du Saint-Tropez festif
du monde de la nuit. Toutes les explications précédentes
pour en arriver à cela:
"Dans ce Saint-Tropez où rien n'est imposé et tout est proposé,
que ce soit l'alcool, la drogue
ou le sexe, il y a des gens qui, pour une nuit, font n'importe quoi et
qui le lendemain viennent
porter plainte. Mais en jouant avec des allumettes, parfois on se
brûle".
Une des plaignantes, qui était venue de Montpellier "faire la fête"
à Saint-Tropez pour son anniversaire,
a d'ailleurs déclaré au tribunal: "On vient à Saint-Tropez
faire des choses que l'on n'aurait pas faites
ailleurs. Il y a de l'alcool, des poppers, et au matin, après s'être
grisé, on s'aperçoit qu'on a fait
n'importe quoi."
Après deux ans de détention provisoire, l'accusé à été acquitté,
mais le Parquet d'Aix en Provence
a fait appel. L'affaire de ce double viol (où l'usage du GHB a été
évoqué) sera de nouveau jugée
d'ici un an environ devant les Assises des Bouches-du-Rhône.
Cette me fait penser à
une rencontre, l' été 1975, avec des Belges me montrant leur guide
touristique et me
demandant où était le "haut-lieu des perversions"? En effet sur leur
guide était marqué: "
Saint-Tropez, haut-lieu des perversions". Et il n'y avait pas de
sex-shop...
Hip, hip, hip,
hourra! La délinquance diminue à Saint-Tropez.
Samedi 9 décembre 2006
Le
conseil local de sécurité communique les chiffres de la
délinquance pour l’année écoulée :
La
période de juin à septembre représente une délinquance deux fois
plus importante que le reste de
l’année et Saint-Tropez représente 10% de la délinquance traitée par la
compagnie de gendarmerie qui
recouvre douze communes.
Dans Saint-Tropez même, 756 crimes et délits ont été commis à ce
jour en 2006. Sur ces 756 cas, 378
sont des cas de délinquance sur le voie publique .
Les
chiffres n’auraient cessé de baisser depuis 2003, où l’on recensait 1194
crimes et délits. En trois ans la
baisse serait de 30%. Toutes les catégories auraient accusé une baisse,
sauf les vols de véhicules: + 15 %
(seulement 30 véhicules cette année).
Le conseil de sécurité note une importante baisse des procédures
contre les stupéfiants (-48%) et
celle des vols à la tire (-49%).
Par
ailleurs, 1028 crimes et délits ont été résolus contre 706 l’an dernier,
par la brigade tropézienne.
Selon
Var-Matin du samedi 9 décembre 2006, le Maire M. Jean-Michel Couve a
salué la bonne coopération entre police
municipale et gendarmerie. Il a rappelé que la sécurité était une
priorité à Saint-Tropez et que la future
loi qui donnera plus de pouvoir aux maires était une bonne chose.
Le maire étant le seul qui soit à la fois élu par les citoyens, souvent
leur confident, mais également investi d’un
pouvoir judicaire en tant que premier magistrat. « Nous ne serons pas
des shérifs, tout au contraire, nous
pourrons assurer une bonne coordination et certaines prises en charge
sur des sujets importants touchant à la vie
des familles » a assuré le maire.
Nous voici donc
rassurés: tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes…
Ce n’est pas l’impression que j’ai eu cet été lorsque j’ai du me rendre
à la gendarmerie. (Voir l'article
Sommes-nous en
sécurité à Saint-Tropez? ).
C'est encore moins l'impression des nombreuses personnes qui se sont vu
refuser des mains-courantes sous prétexte, je
cite : « Il n’y a pas de blessés, on ne vous a rien volé, alors avec
tout ce que l’on a eu cette nuit on ne va pas
prendre votre plainte…"
Il est certain
que pas de plainte, pas de main-courante diminue sérieusement les
statistiques, sans compter les nombreux touristes
et résidents étrangers, qui abandonnent face au manque d’efforts de
compréhension de la part des responsables pour prendre leurs
dépositions.
Mais à part ça,
tout va très bien madame la marquise… (chanson bien connue).
L’hiver à Saint-Tropez
Vendredi 8 décembre 2006
« La deuxième saison existe… il faut la découvrir » titre
Var-Matin du vendredi 8 décembre 2006.
Selon le député-maire Jean-Michel Couve, il ne faudrait pas se contenter
de la saison estivale ni
rester à la merci de la demande… Le maire depuis de nombreuses années
milite pour une orientation
économique d’hiver dans l’esprit d’une « politique événementielle
volontariste ».
Donc cette année, la SEM tourisme ( société dans laquelle la ville est
majoritaire) vient de réaliser une
brochure publiée à 13 000 exemplaires « Les doux hivers de Saint-Tropez,
l’autre saison », vantant les
attraits de la cité en basse-saison (disons plutôt morte-saison!).
Cette brochure présente de la façon la plus exhaustive possible les
charmes d’un séjour calme mais riche
d’activité, loin des agitations de l’été.
S’il est vrai que nous
sommes dans une région bénie des dieux, cela n’est pas une raison pour
tirer sur la ficelle
jusqu’à ce quelle casse. Faudra t’il inventer « une troisième saison
utile » afin que les
commerçants, hôteliers, saisonniers, et tous les gens vivant de cette
déjà longue saison d’été
puissent se reposer, partir en vacances, faire des aménagements dans
leurs établissements, chez eux…
Comment imaginez-vous que
l’on puisse vraiment vivre «Les doux hivers de Saint-Tropez, l’autre
saison»?
• Trouver un hôtel ouvert au calme avec parking.
• Trouver un restaurant ouvert régulièrement et pas selon l’humeur du
patron un jour oui un autre
jour non.
• Trouver une occupation les jours de pluie.
• Pouvoir dormir si la nuit doit être aux fêtards et la journée aux
travailleurs ? En effet cette saison
miraculeuse semblant tomber du ciel est en fait la saison des grands
travaux, routes, maisons,
aménagements divers et ce tous les jours, voire même le dimanche .
• Si l’on devait rassembler quelques bruits de l’hiver, on pourrait
citer : marteaux-piqueurs, engins
de déblaiement, scies circulaires, tronçonneuses, et ce du matin au
soir.
Les travaux de la patinoire et sa forêt magique ! La musique tonitruante
qui l’accompagne pendant
cette période festive, musique agréable mais devenant insupportable par
son coté répétitif pour les
riverains…. Les bagarres de jeunes le soir et leurs courses pétaradantes
de cyclomoteurs…
• Et cette situation n’est pas le scoop de cette année. L’hiver dernier
les travaux du port nous ont
obsédés; le bruit des enfoncements des piliers supportant les pontons du
nouveau port devenait
insoutenable. Et résonnait dans tout le village .
Nous arrêtons là cette liste qui pourrait encore être complétée .
Alors, que faire effectivement
pendant « Les doux hivers de Saint-Tropez, l’autre saison » ?
• Profiter d’un cinéma, faute d’un musée fermé à cause des travaux ?
• Aller déjeuner sur les plages ouvertes de Ramatuelle (le vrai paradis)
si l’on ne veut pas devoir
déjeuner avec le bruit d’un marteau-piqueur et être exposé à la
poussière , ce qui est le cas
actuellement ?
• Sortir dans l’une des rares boites de nuit ouvertes et se saouler pour
être sûr de dormir le lendemain ?
La bonne solution, seuls la plupart de nos élus, des commerçants,
et de beaucoup de ceux qui travaillent
dans le village pourront vous la donner .
Vivre en dehors de Saint-Tropez, à la campagne au calme.
Partir en vacances (bien méritées) en Asie du sud-est ,dans les
départements et territoires d’outremer,
au Maghreb… pour revenir en pleine forme attaquer une nouvelle saison
d’été.
En conclusion, on pourrait dire «
Faites ce que l’on vous dit, mais surtout pas ce que nous faisons
».
Etat des routes de Saint-Tropez...
Var-Matin
du jeudi 9 novembre 2006
Spada monte au créneau
"En
tant que Tropézien responsable", Alain Spada, membre de la
commission route du Conseil général,
nous prie d'insérer ses réflexions sur l'état des routes dans
l'agglomération. "A ma demande, le
revêtement de la chaussée départementale allant du panneau d'entrée de
la ville jusqu'aux feux de la
Bouillabaisse qui, bosselé, présentait un danger pour les deux-roues,a
récemment été refait en une nuit. Le
Conseil général du Var a ainsi remis à neuf en un an toute la
chaussée jusqu'à la Croix de Fer.
Après..., c'est presque le Dakar: il y a carence de la commune.
Presque toutes les rues et les routes communales, sauf bien entendu la
vielle ville, sont fissurées,
déstructurées, défoncées, trouées, rapiécées, à un point tel que
certaines devraient être fermées à la
circulation. Pour donner une idée de
l'ampleur de l'état d'abandon de notre chère cité hautement touristico-
événementielle, j'ai fait établir un dossier d'auscultation des
chaussées de 38 pages, fait par une
entreprise spécialisée" (NDLR: société qui d'après Alain
Spada veut garder l'anonymat). "Le
bilan est édifiant: 11 millions d'euros pour les routes et environ 15
millions pour les trottoirs.
Saint-Tropez est certainement, et de loin, la commune du Var et même
d'ailleurs se trouvant dans une telle
situation. Comment peut-on laisser
notre village dans un tel état?"
*** Je comprends mieux maintenant
pourquoi lors de ce dernier week-end il y a eu à Saint-Tropez
un salon du 4X4; cela m'avait choqué, trouvant déjà cet été que l'on
était très fortement incommodé par ces
monstres pollueurs qui ne respectent ni trottoirs, ni espaces
piétonniers où ils peuvent se garer.
Cette ambiance "Safari à Saint-Tropez", inadmissible au demeurant, n'est
qu'un début puisque l'on attend déjà
fébrilement l'arrivée du rallye Côte-Côte qui partira de Lomé au Togo et
se terminera sur le port de Saint-Tropez en février 2007. Arrivée
initialement prévue à Monaco. On
comprend aisément que tous les exploitants
agricoles, forestiers... de la région puissent
se déplacer dans ces véhicules, mais de là à voir des mères de familles
utiliser leur 4X4 en bloquant moteur
allumé des rues entières pour aller chercher un mini-paquet dans une
boutique de luxe, il y a un grand
pas.
L’EXPRESS du 28 septembre 2006 : « Pour qui roulent
vos députés »
« Pour la première fois, un classement établit une hiérarchie des 577
députés, des plus actifs aux moins zélés.
Ce classement est établi à partir des interventions recensées en séances
publiques, entre le début de 2004 et la
mi-mai 2006, soit pendant la moitié de la législature. Il reflète
l’activité des députés dans l’hémicycle,
que ce soit comme rapporteurs d’un budget, d’un projet de loi ou d’une
proposition de loi, initiateurs d’un
amendement ou d’une question orale, orateurs désignés par un groupe
politique. »
Notre député-maire
Jean-Michel Couve figure en 529ème position sur 577.
Trois interventions en deux ans et demi.
Jean-Michel Couve est rapporteur du budget du tourisme à l’Assemblée
nationale.
Pour tout savoir
consulter :
ou
page2
Pour plus de détails
cliquez sur:
Sommes-nous en
sécurité à Saint-Tropez?
Mercredi
11 octobre 2006.
J'ai été amené
cette nuit un peu après minuit à me rendre à la Gendarmerie place de la
Garonne. Quelques minutes plus tôt
j'avais croisé un véhicule de Gendarmerie en "patrouille" sur le port
qui remontait en sens interdit le quai
face au Musée de l'Annonciade. Arrivé
à la Gendarmerie, il m'était cependant permis de penser y trouver
quelqu'un. Et savez-vous ce que l'on
trouve à cette heure-là? Peut-être le savez-vous, moi je ne le savais
pas. Qui? Quoi? Allez-vous me
demander... C'est très simple, on ne peut plus simple mais pas
rassurant: une Gendarmerie fermée,
barricadée, grillagée et oh! miracle une boîte, sorte d'interphone sur
laquelle est écrit en rouge
"Appelez". Je me suis empressé
d'appuyer sur le bouton, le téléphone s'est mis à sonner à l'intérieur
du bâtiment jusqu'à ce qu'un
répondeur accompagné d'une petite musique de nuit me dise que j'étais
bien à la Gendarmerie de Saint-Tropez,
de ne pas quitter et que l'on allait me mettre en ligne avec mon
correspondant, et ce presque indéfiniment. Après avoir appuyé
plusieurs fois sur "Appelez", lassé de
n'avoir aucune réponse et bercé par la petite musique je suis
rentré chez moi me coucher. Il était 1h30.
Questions:
-
Une situation pareille est-elle
normale?
-
Les Voiles se terminent, les Dragon
(clientèle haut-de-gamme) commencent juste, de même que le
Festival des Antipodes du film australien. Que doit-on faire en cas
d'incidents voire d'accidents, d'agressions, de vols à l'arraché
ou à domicile, de pertes de clefs et j'en passe?
Sur le chemin du retour j'ai éprouvé tout à coup une grande sensation
d'insécurité, de peur et d'angoisse que je
n'avais encore jamais eue à Saint-Tropez depuis plus de 30 ans que j'y
vis comme "Tropézien de l'extérieur",
terme définissant les Tropéziens bien adoptés mais pas natifs du pays et
bien entendu électeurs sur la commune.
Pour toute information utile voici le
numéro de la Gendarmerie: 04 94 97 26 25
A enregistrer sur votre portable, et même s'il
vous renvoie sur Draguignan ou Toulon vous finirez
sans doute par joindre un gendarme de Saint-Tropez...
Massacre
à la tronçonneuse.
Lundi
9 octobre 2006.
Dans le cadre des travaux de l'aménagement du
quartier de la Poste et de l'Annonciade, les travaux
ont bien commencé ce lundi avec le massacre à la tronçonneuse du
magnifique pin séculaire! Mais il faut
vivre avec son temps et, si vraiment tout cela est fait dans le but
d'aménager un petit havre de paix
aux Tropéziens, cela vaut un sacrifice.
Maintenant reste à voir si cela sera si paisible que cela, ou si nous
verrons comme à la Croix de Fer ou sur
la dalle des Lices, le square du Général Allard, voire dans le jardins
de la crèche de l'école des Lices
des rassemblements de mobylettes et scooters, des lieux d échanges de
tout genre pour les jeunes... A
suivre, pour l'instant:
Les Voiles de Saint-Tropez 2006- Nioulargue
" L'Homme a besoin de passion pour exister " ( Eric Tabarly)
Les
8èmes Voiles de Saint-Tropez correspondent en fait au 25 ème
anniversaire de la première
manifestation nautique qui s’appelait alors la Nioulargue.
Pour mémoire le 1er octobre 1981 un défi fut lancé entre Ikra et Pride
dans le cadre de la Club 55 Cup, ce
qui donna naissance aux magnifiques régates que nous voyons aujourd'hui.
En cette
date anniversaire, il convient de rendre un hommage soutenu à Eric
Tabarly. En effet cette année, pour
la première fois, nous pourrons voir le regroupement exceptionnel
à Saint-Tropez des cinq Pen Duick du navigateur.
-
Pen Duick : premier du nom, cotre aurique de 15m hors
tout, 163 m2 de voile, dessiné
par l’Ecossais William Fife en 1898 et construit en Irlande. Eric,
alors qu'il n'avait que trois ans,
était déjà à la barre du premier voilier de son père, "Annie". Eric
n’était âgé que de 6 ans quand son père,
Guy Tabarly, acheta le Pen Duick, cotre à la coque noire comme "la
mésange à tête noire" qui en breton
se dit "pen duick". Tous les étés, le futur vainqueur de la
Transat naviguera à son bord le long des côtes bretonnes avec ses
parents
et sa sœur. A vingt et un ans il persuade son père de lui donner
le "Pen-Duick". Puis la guerre vient, la mésange se met en
hivernage dans la vasière de Pen-Foul à Bénodet. Cinq ans passent,
le père n’a plus les moyens de la remettre à flot.
Il veut vendre Pen Duick. Eric s’y oppose et finit par se faire
offrir le bateau au moment de son entrée à l’École navale
en 1953. Il lui faudra trois ans pour restaurer le bateau, en
moulant une coque en plastique, à partir de la vieille coque
en bois. Restaurée avec amour pour ses cent ans (1998), la vieille
mésange s’est pavanée dans l’Odet ; le hasard a voulu que le Pen
Duick, qui lui a tout appris il y a soixante ans, fut le dernier sur
lequel il posa les pieds.
-
Pen Duick II : 13,60m, 60 m2 de voile, gréé en ketch
. C’est avec lui qu’Eric est entré dans la légende en remportant
la Transat anglaise en 1964.
-
Pen
Duick III : goélette en aluminium de 17,45m qu’il a dessinée
lui-même, lancée en 1966. Elle est reconnaissable par son
étrave à guibre qui lui donne un très élégant nez pointu. Elle a
fini sa carrière en 1989 autour du monde dans le Vendée Globe,
barrée par Jean-François Coste sous le nom de "Cacharel"
-
Pen Duick V : 10,67m, un des premiers sloops
doté de ballasts, un système qui permet d'équilibrer
l'assiette du bateau en pompant de l'eau. Eric Tabarly a
pulvérisé le record de la Transpac en 1969.
-
Pen Duick VI : grand ketch de 22,25 mètres avec
lequel il boucla la Course autour du monde en équipage 1973
et remportera à nouveau la Transat anglaise en solitaire, en 1976.
-
Pen Duick IV :(que vous ne verrez pas) grand ketch de
20,80m qui fut l’un des plus rapides de son époque,
vainqueur de la Tansat anglaise 1972, il devint la propriété d’Alain
Colas qui le rebaptisa "Manureva", boucla un tour
du monde et disparut en 1978 lors de la première Route du Rhum, lors
d’une forte tempête.
BIOGRAPHIE D’ ERIC TABARLY
Né le 24 juillet 1931 à
Nantes, Eric Tabarly commence, alors qu'il n'a quetrois ans, à la barre
du
premier voilier de son père "Annie". A vingt et un ans, il
s'engage dans l'Aéronavale et survole ainsi le Maroc et
l'Indochine. Ensuite, il intègre l'Ecole Navale et persuade son père de
lui donner le « Pen-Duick ».
Il redonne vie au voilier et
crée, toute une famille de « Pen-Duick » avec laquelle il
remportera des courses prestigieuses. Le travail sur ses
bateaux lui fait gagner des records de vitesse.
La France voit en lui un représentant des grands marins français.
Capitaine de vaisseau, il entre à l'Académie de Marine en 1990.
Décoré de la Légion d'honneur, il consacrera sa vie à sa
passion. Dans la nuit du 12 au 13 juin 1998, il est projeté
par dessus bord alors qu'il naviguait par gros temps dans les
eaux irlandaises.
Il avait 66 ans.
SES VICTOIRES
1997 Sur
Aquitaine Innovations, vainqueur du Fasnet.
Vainqueur de la Transat Jacques Vabre
1987 Sur
Côte d’Or, 2ème dans la Transat Le Point Europe1.
1984
Sur Paul Ricard, 3ème dans la Transat en solitaire.
1980 Sur
Paul Ricard, record de la Traversée de l’Atlantique en 10 jours, 5h,
14mn, 20s .
1976
Sur Pen Duick VI, vainqueur de la Transat en solitaire.
1972 Sur Pen Duick III, vainqueur de la
Transpac.
1971
Sur Pen Duick III, réarmé en sloop, vainqueur de
Falmouth-Gibraltar. Vainqueur de la Middle Sea Race.
1969 Sur
Pen Duick V, vainqueur de San-Francisco-Tokyo.
1967
Sur Pen Duick III, vainqueur du Tour de Gotland, vainqueur de
la Channel Race, du Fasnet vainqueur Sydney-Hobart, champion du Rorc
en Classe 1.
1966
Vainqueur de la course Oyster Bay- Newport.
1964
Sur Pen Duick II, vainqueur de la Transat anglaise.
CITATIONS extraites de " Mémoires du large "
-
Naviguer : c'est accepter les
contraintes que l'on a choisies. C'est un privilège. La plupart des
humains subissent
les obligations que la vie leur a imposées.
-
Baisser les bras dans une compétition
sous prétexte qu'on ne peut terminer premier est incompatible
avec l'esprit du sport.
-
La vie est faite d'espérance.
-
La confiance est un élément majeur :
sans elle, aucun projet n'aboutit.
-
C'est pataud, un homme, quand il est
ému, il ne sait pas exprimer ses sentiments, par pudeur virile.
-
Le temps se rétrécit ou semble
s'accélérer à mesure qu'approche la date du but à atteindre.
-
La chance peut prendre la forme d'un
homme qui peut changer un destin.
-
On a, parfois, des compensations dans
les moments délicats de la vie.
-
Naviguer est une activité qui ne
convient pas aux imposteurs. Dans bien des professions, on peut
faire illusion et
bluffer en toute impunité. En bateau, on sait ou on ne sait pas.
-
Je ne connais pas de vainqueur que la
victoire ait mis d'humeur chagrine.
-
L'Homme a besoin de passion pour
exister.
Journée du patrimoine: le Latitude 43
Dimanche 17 septembre 2006.
En cette journée du patrimoine, parlons du Latitude
43.Tout le monde a remarqué en approchant de
Saint-Tropez par la route, la mer ou les airs, ce grand paquebot blanc
échoué sur la colline, mais peu
de gens savent de quoi il s'agit. Avec son air de bateau, il choque dans
le paysage.
Réalisé par
l'architecte Georges-Henri Pingusson en 1932, sur un site surplombant le
golfe de
Saint-Tropez, l'édifice est construit en six mois, en béton armé avec
des remplissages en briques
creuses. Le programme d'origine: un l'hôtel de 110 chambres (dont 90
avec salle de bain),
un restaurant (300 places), un complexe sportif avec piscines et courts
de tennis, un casino,
des commerces et des bâtiments annexes :château d'eau, transformateur,
buanderie, garages,
chambres de personnel...sur une superficie de 6700 m² dans un parc de 7
ha.
Coût : 4,60 MF (valeur 1932). Prix de revient par chambre : 45 000 F
(valeur 1933).
L'architecte crée lui-même l'ameublement, les luminaires, les tapis et
même les costumes du personnel.
Conçu fin 1931, il fut inauguré le 14 juillet 1932. L'hôtel n'est resté
ouvert que pendant quelques
saisons. Cinq ans plus tard, c'est la faillite de l’entreprise générale
et du maître d’ouvrage;
l’intégrité du bâtiment en souffrira: les parties communes sont
méconnaissables et la plupart des
chambres sont modifiées pour former des appartements.
Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, il est réquisitionné
successivement par les armées
française, italienne, allemande puis américaine.
De 1945 à 1947, il sert de centre de repos pour les anciens détenus au
retour des camps de
concentration. À partir de 1948, l'hôtel est transformé en appartements
en copropriété.
Proposé à la protection des sites dès 1964, son inscription sur
l'inventaire des monuments historiques
se fit en 1992. La restauration,tout en tenant compte des besoins
contemporains, doit rendre
l'aspect général des extérieurs de l'hôtel construit en 1932. Cette
restauration fut prise en main
par le cabinet des architectes Cécile Briolle, Claude Marro et Jacques
Repiquet.
Actuellement cet immeuble transformé en appartements est une copropriété
de 80 copropriétaires.
Mais qui était Georges-Henri Pingusson?
Né
en 1894 dans une famille d'industriels, il fait des études
d'ingénieur et obtient le diplôme de
l'Ecole Supérieure de Mécanique et d'Electricité de Paris en 1913. Il
délaisse l'entreprise familiale et
entreprend en 1920 des études d'architecture à l'Ecole des Beaux-arts de
Paris
où il est diplômé en 1925. Associé jusqu'en 1930 à Furiet, architecte et
ingénieur comme lui,
il réalise une quinzaine de commandes privées dans le sud de la France,
parmi lesquelles
deux villas à Cannes, les villas Brocherioux à Sainte-Maxime et Caron à
Biarritz,
ouvrages particulièrement intéressants qui permettent de suivre
l'évolution de son style,
du néo-régionalisme au modernisme pur.
Il est ainsi un des représentants du "mouvement moderne", s'associe dans
divers projets avec
Mallet-Stevens et à Le Corbusier.
Il réalise l'hôtel Latitude 43 à Saint-Tropez (1931-1932),
un plan pour la reconstruction de Sarrebrück (1945-61),
le Mémorial des Martyrs de la Déportation à Paris (1961)
et transmet sa foi dans l'architecture par l'enseignement et diverses
publications jusqu'à sa mort
en 1978, année de son ultime chantier à Grillon (Vaucluse).
La
grenouille voudrait-elle se faire aussi
grosse que le bœuf?
Samedi 8 septembre 2006.
Saint-Tropez, un si joli petit
village... de 5 636 habitants. Petit village avec des trottoirs indignes
d'un pays développé, des ruelles que
certains appellent "la petite médina" alors que "médina"
n'est pas péjoratif et qu'il y a beaucoup de médinas et de quartiers de
pays en voie de développement
bien mieux entretenues que celles de notre si joli petit village...
Alors,
lorsque ce matin dans Var-Matin on lit que M. Michel Henry, sous-préfet
de l'arrondissement de Draguignan se
dit en phase et sur la même longueur d'onde avec les projets de la ville
présentés par M. Jean-Michel Couve
Maire de Saint-Tropez, plusieurs questions nous viennent à l'esprit.
Mais
reprenons les affirmations de M. Michel Henry:
"Une visite très agréable et des plus fructueuses...les dossiers
tiennent la route. Il n'y a pas de
divergence entre les services de l'Etat et la Municipalité de
Saint-Tropez. Il y a une réelle volonté
de se mettre en phase." Ceci
concerne les projets en partenariat avec l'Etat à savoir ceux relatifs à
l'Hôtel des impôts sur le dalle des
Lices, l'extension du Tribunal de commerce et du greffe du Tribunal
d'instance, au FISAC et au
casernement des gendarmes route des plages, ainsi qu'à la sécurité.
Première
question: Au sujet de la sécurité, il est bon de savoir qu'il n'est
pas normal d'être obligé de rentrer chez
soi avec une lampe de poche parce que les rues ne sont pas assez
éclairées et pleines de trous et de bosses.
Que les nombreuses plaintes pour agression sur la dalle des Lices par
exemple ainsi que dans les villas isolées
et même sur le port ne soient jamais portées à la connaissance du public
et surtout pas par la presse, comme si nous vivions dans une commune où
"tout est bien tout va bien".
Reprenons
l'entretien idyllique entre M. Michel Henry et M. Jean-Michel Couve. Il
a été aussi question des grands chantiers à
venir parmi lesquels l'aménagement de l'esplanade du nouveau port. On
apprend à cette occasion selon M. jean
Michel-Couve que "La première partie du projet sera présentée le 15
novembre prochain et le plan d'aménagement
d'ensemble à l'automne 2007... après on attaquera par petits
morceaux, notamment les parkings souterrains, mais la priorité sera
donnée à la gare pour les transports
maritimes, à la société nautique et aux hélicoptères."
Deuxième question: Au sujet de ces projets en cascade, on peut bien
sûr être pour ou contre, là n'est pas la
question, mais Saint-Tropez a-t'il besoin de sa pyramide du Louvre?
D'une réalisation pharaonique
quelconque pour améliorer sa qualité de vie ou pour laisser son
nom dans l'histoire?
Troisième
question: A quoi et à qui les parkings souterrains serviront-ils, si
l'on ne peut accéder à Saint-Tropez
normalement? Vivons-nous déjà un vrai futur
que nous ne connaîtrons pas, où les voitures arriveront par bateaux,
voire toutes seules par la mer, ou alors déposées par des
hélicoptères sur une plateforme gigantesque
menant à la rampe d'accès des parkings souterrains qui seront déjà
trop peu nombreux à ce moment-là.
Quatrième
question: Restons les pieds sur terre et n'anticipons pas, la
réalité dépasse déjà la fiction. Les
quelques hélicoptères qui survolent le village aux heures autorisées ou
en dehors de ces heures ne sont ils pas
suffisamment agressifs pour l'ouïe en cet été 2006? Devient-on fou en
trouvant normal que l'on prenne
l'hélicoptère pour se rendre de sa maison à la plage?
Conclusion
sous forme de questions:
-
Peut-on laisser le village en toute
liberté aux motos et cyclos devenus rois? Circulant de jours et de
nuit sans aucune règle ni respect des piétons, des sens
interdits, des trottoirs, des stationnements selon la loi d' "où
je veux quand je veux" et si cela ne vous plaît pas...
-
Peut-on laisser ce si joli village
envahi de 4X4, de Ferrari etc... Serions- nous au Kenya en brousse?
Ou bien sur des pistes de courses automobiles?
-
Ne peut on pas faire plaisir à tout
le monde dans la mesure du raisonnable et le respect de chacun?
Une ville bien plus grande que notre village a quant à elle
trouvé et mis en place cette solution: une ville ou quoi qu'il
arrive le piéton est roi! Comment, allez -vous me demander? Et
bien c'est très simple: les piétons sont prioritaires en centre
ville. Tout le monde y a accès et cela se passe très bien, même
si quelques touristes provocateurs prennent un peu trop de temps
pour filmer ou photographier au milieu de la chaussée; les voitures
patientent sans coups de klaxons ni insultes. Tout le monde
est content: chacun peut se rendre où il veut et sait qu'il pourra
s'y rendre, même si c'est parfois un peu plus long que prévu.
Les rues sont en sens unique sans aucune possibilité de s'arrêter
sur les trottoirs mais personne ne hurle si vous vous arrêtez
quelques secondes pour prendre une livraison.
A propos cette ville a pour nom: Toulouse.
Référence: M. Jean de la Fontaine.
La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf.
.Une grenouille vit un bœuf qui lui sembla de belle
taille. Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, envieuse,
s'étend et s'enfle, et se travaille, pour égaler l'animal en
grosseur, disant : Regardez bien, ma sœur, est-ce assez ? Dites-moi :
n'y suis-je point encore ? -
Nenni. -
M'y voici donc ? -
Point du tout. -
M'y voilà ? -
Vous n'en approchez point ! La chétive
pécore, s'enfla si bien qu'elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont
pas plus sages. Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
tout petit prince a des ambassadeurs, tout marquis veut avoir des
pages.
Le dernier douanier de Saint-Tropez
Dimanche
3 septembre 2006.
Pierre Pugrédo, le dernier douanier de Saint-Tropez a
pris sa retraite. Le bureau de la douane bien connu
sur le quai de l'Epi est maintenant fermé. Ce bureau annexe des
douanes gérait plus particulièrement
la navigation de plaisance. Dorénavant pour tout acte administratif tel
que francisation des bateaux neufs ou
provenant de l'importation, les dossiers de mutations de propriété
et de radiation, seront traités à
Toulon. Il vous faudra donc vous rendre à Toulon. Pratique non?
La
propreté
du village.
Samedi 19 août 2006.
La « tournée »
des réunions de quartier se poursuit. Cette semaine ce fut le tour
des quartiers des Conquettes,
de Saint-Joseph, Saint-Roch, Bonne Source et Notre-Dame.
Un
thème principal: la propreté du village.
Attaque
contre l’entrepôt Sita-Sud installé depuis huit ans. Un intervenant du
quartier : « Cela fait huit ans
que l’on vit dans une poubelle ». Depuis 1998 les nuisances engendrées
sur la route des Carles
empoisonnent la vie des riverains :
« Nous vivons enfermés à cause des odeurs, le bruit des milliers de
bouteilles déversés dans les
containers nous réveille chaque nuit…sans parler des rats… en plus
certains employés viennent
nettoyer leur voiture au karcher en pleine nuit !
La saleté du chemin Sainte-Anne.
Le manque de poubelles de tri sélectif.
La « saleté » n’est
malheureusement pas l’apanage de ces seuls quartiers.
J’en ai pour exemple une grande marque de maroquinerie qui, par
peur peut-être d’être verbalisée
à la suite des menaces à la collectivité de la part de la
Municipalité, a jeté ses présentoirs, encombrants
s’il en est, devant un restaurant de la rue des Charrons actuellement
fermé pour vacances annuelles, en
attendant que des passants séduits par le nom de la marque ou par
l’utilité potentielle des cubes couverts
de toile de jute se servent et libèrent ainsi la rue. Il en reste
toujours à ce jour, un peu mouillés par les
quelques gouttes qui n’ont pas suffi à nettoyer le village.
En fait la question
se pose : toutes ces réunions de quartier seront-elles suivies
d’effets, ou simplement de
promesses à l’approche d’une année d’élections présidentielles et
législatives ? La question se
pose.
Population de Saint-Tropez.
Jeudi 10 août 2006.
5636
serait le nombre officiel et définitif d'habitants
recensés à Saint-Tropez en 2005, contre
5438 en 1999.La population aurait donc augmenté de 2,8 %.
Les statistiques donnent les résultats suivant:
femmes 53,1 % - hommes 46.9 % - personnes mariées 44.9 % - célibataires
34 % - divorcés 11 % - veufs 10
%. Sur 5636 habitants il y a
2591 actifs (en activité ou au chômage), 3045 inactifs (retraités,
préretraités, élèves,
étudiants, stagiaires non rémunérés, invalides et autres.)
Toujours selon le recensement la commune compterait 6582 logements
dont 2850 résidences principales
et 3400 résidences secondaires et 332 logements vacants. 49,8 % des
résidences principales seraient
habitées par les propriétaires, et 38,8 % par des locataires.
Stationnement sauvage.
Samedi 5 août 2006.
Il semblerait que ce soit les deux-roues qui
posent le plus de problèmes à la municipalité.
" Les deux-roues représentent à la fois des problèmes de circulation, de
nuisance et de stationnement...
Cette année on a constaté que l'utilisation des scooters s'est nettement
amplifiée, encore plus que l'été
dernier" a expliqué à Var-Matin M. Serge Astezan, premier adjoint au
Maire. " Un scooter se
gare n'importe où, n'importe quand. Il dispose d'une plus grande liberté
qu'une voiture et en abuse"
souligne M. Robert Simon, conseiller municipal en charge de la sécurité.
Incivisme à la tropézienne.
Dimanche 23 juillet 2006.
Un article publié dans Var-Matin de ce jour fait état de «la tendance à
s’amplifier des deux roues qui s’octroient une place de
plus en plus importante dans la cité». Monsieur Robert
Simon, conseiller municipal en charge de la sécurité, déclare: «Là,
c’est trop. Les gens ne peuvent même plus déambuler
tranquillement en ville. Pour contourner les obstacles, les mamans
qui poussent un landau sont contraintes de descendre sur la chaussée.
C’est dangereux pour tout le monde. Nous ne pouvons
plus tolérer ce manque évident de civisme. »
Mieux vaut tard que jamais, il est bien de le reconnaître, mais pourquoi
avoir attendu si longtemps, jusqu’à un point de
saturation, sinon de non-retour? Je ferais remarque au passage que la
municipalité à créé de nombreux espaces réservés aux
deux roues, plus de 60, rien que durant cet hiver.
En fait tout vient d’un degré d’incivisme et d’incivilité bien
particulier à Saint-Tropez. Les raisons: on est en
vacances on s’en fout, tout est permis à Saint-Tropez.
Au risque d’écrire «comme un vieux con», il faut voir et remarquer, ce
que personne ne semble faire:
·
En ce qui concerne les deux-roues: est-il normal de les voir non
seulement stationner mais circuler sur les trottoirs ?
En sens interdit? Sur les passages piétons? Les places pour handicapés?
Les places de l’Olivier, de l’Ormeau ainsi que dans
les ruelles où l’on passe déjà difficilement? Dans ces mêmes ruelles,
rouler à toute vitesse au risque de bousculer, voire blesser
personnes et animaux sortant de chez eux et ce à n’importe quelle heure
du jour ou de la nuit ? A Portofino, ce petit port italien
par exemple, la cité étant piétonne et protégée, les propriétaires de
deux-roues arrêtent leur moteur à la barrière et poussent
à la main leur deux-roues jusqu’à leur lieu de résidence ou de travail.
Et le soir pour repartir remontent (et cela monte) jusqu’à
la barrière de la zone piétonne, avant de mettre leur moteur en marche
pour partir. Bien sûr, vous me direz c’est en Italie, et
pourtant cela fonctionne.
·
En ce qui concerne les quatre-roues, alors là je ne voudrais pas
m’emballer, mais est-il normal que Saint-Tropez ressemble
à une réserve kenyane, où l’on passe partout, se gare n’importe où, où
les chauffeurs attendent des heures dans leur voiture, climatisation
allumée, en attendant que les propriétaires sortent du restaurant ou des
boîtes de nuit? Est-il normal que les voituriers
de certains établissements se livrent à des courses folles en Ferrari,
Porsche et autres véhicules sur la route des Salins notamment,
voire même boulevard Vasserot sur la longueur de la place des Lices et
du XVème Corps où tout le monde sait que le virage qui suit
est dangereux (surtout pour les piétons). Est-il normal que deux
panneaux stop plus particulièrement soient bafoués une fois sur trois
même et surtout lors de la période scolaire. Je citerai le stop route
des Carles faisant angle avec l’impasse des Conquettes et celui
un peu plus loin toujours sur la route des Carles faisant angle avec le
Chemin des Amoureux. Est-il aussi normal que la rue de la Poste
soit prise en sens interdit un peu systématiquement pour rejoindre la
rue Allard ?
·
Les piétons, tiens ! Parlons-en. On dirait que tous ces conducteurs de
véhicules quels qu’ils soient ne sont jamais piétons à
un moment ou à un autre ? Est-il normal de se faire insulter lorsque
l’on traverse un passage piéton, par un propriétaire de véhicule
qui vous a bien vu mais accélère sciemment pour vous intimider? Nous
sommes à Saint-Tropez bien sûr ! Comment se fait-il qu’à
Sainte-Maxime (ce n’est pas le bout du monde ni l’Italie que je citais
précédemment) sur la promenade qui est un lieu fort passant
où il y a des passages piétons très larges à des intervalles très
rapprochés, les véhicules s’arrêtent chaque fois qu’une personne
est sur le point de traverser ??? C’est un grand mystère, une grande
question ou bien simplement parce que nous ne sommes pas
à Saint-Tropez. Les piétons toujours eux, est il normal que l’on se
moque de vous quand vous ramassez les excréments de votre
chien par des réflexions du genre « il faut être con pour ramasser les
merdes de son chien à Saint-Tropez ». Pourquoi, parce qu’ailleurs on
est moins c… ? A propos pour ceux qui ne l’auraient pas remarqué la
municipalité s’est organisée pour mettre des distributeurs de sacs à
déchets canins un peu partout, mais cela doit être comme les horodateurs
ils sont invisibles!
·
L’incivisme ne s’arrête pas là. Citons les groupes qui hurlent dans les
ruelles toute la nuit (ce sont les vacances ! Mais que diraient-ils
si l’on faisait cela dans leur région?), les restaurants, bars et
night-clubs qui abusent de notre compréhension en poussant le
bouchon toujours plus loin pour tester notre seuil de résistance. Que
penser de ceux qui n’ayant pas la franchise de jeter leurs
canettes, bouteilles, restes de nourriture, emballages… par terre,
placent tout ceci sur vos murs, rebords de fenêtres, dans vos
boîtes aux lettres (eh oui !) ou les jettent simplement par-dessus les
murs des jardins dans lesquels vous risquez de prendre une
bouteille de « coca-cola » tombé du ciel sur la tête ? (Cela me rappelle
un certain bushman!)
·
La liste de cet incivisme tropézien pourrait être encore bien longue et
sans pour autant vous lasser.
En conclusion : pourrions-nous faire la même chose ailleurs, même si
cela est de plus en plus répandu ?
Ce n’est plus un cri d’alarme mais une triste constatation.
Brigitte Bardot en Suède!
Mercredi 19 juillet 2006.
Brigitte
Bardot, l'ex-actrice française reconvertie dans la défense du droit des
animaux a annoncé qu'elle envisageait de
déménager en Suède, car elle avait "honte" des efforts de la France
"pour bloquer l'amélioration des élevages
de visons". "Mon image, ma renommée
internationale ont toujours été associées à la France.
Mais, je quitterai peut-être la France pour finir mes jours en Suède,
car aujourd'hui je me sens beaucoup plus
proche de la sensibilité suédoise que de l'insensibilité française" a
écrit Mme Bardot dans une lettre
ouverte au Premier ministre suédois Goeran Persson.
"L'intervention de mon gouvernement me fait honte, honte d'être
Française", a-t-elle ajouté.
Mme Bardot,
engagée de longue date pour la protection des animaux, conteste une
récente intervention de la France à l'Union
européenne, qui risque d'anéantir les efforts engagés par le
gouvernement suédois pour moraliser les conditions de vie des animaux
dans les élevages de visons en Suède. La
Suède est un important producteur de fourrures de visons, avec entre 1,3
et 1,4 million de visons tués chaque année,
selon un groupe local de défense des animaux.
Or, selon Mme Bardot, la France s'est opposée le 14 juin à un projet
suédois sur les visonnières, qui a désormais toutes les chances
de ne pas voir le jour sous la législature actuelle en raison de
l'imminence des élections générales en Suède.
En
raison des règles européennes sur la libre concurrence, les propositions
de loi sur les droits des animaux doivent être examinées par
la Commission et les Etats membres. Si aucune objection n'est
soulevée dans un délai de trois mois, la législation peut être adoptée
par
le pays concerné.
Brigitte Bardot, à Ottawa
le 22 mars 2006 lors d'un conférence de presse contre la chasse aux
phoques
(Photo Patrick Doyle/AFP/Archives)
Il n'y a que les idiots qui ne changent
pas d'avis!
La synagogue de Saint-Tropez.
Vendredi 7 juillet 2006.
Depuis deux ans Saint-Tropez a sa
synagogue, hébergée la première année par la mairie au Moulin Blanc,
elle se trouve
actuellement 6, traverse du Marbrier.
Depuis quelques semaines l'agenda de Var-Matin publie les horaires des
offices du Shabbat.
Curieux de savoir à quoi correspond « Habad Lubavitch » j’ai fait
quelques recherches. Voici donc l’origine.
Le mouvement de Chabad-Lubavitch est parti des écrits du Rabbin Shneur
Zalman de Liadi, qui a publié le Tanya, en 1796.
Le Tanya contient la clef de la
conscience mystique et spirituelle juive, selon Chabadnicks.
Après Schneur Zalman, il y a eu sept autres rabbins Lubavitch, chacun
désigné par son prédécesseur.
Rabbin Menachem Mendel Schneerson a été choisi comme septième rabbin
Lubavitch en 1950. Schneerson, connu sous le nom de
Rebbe, a servi avec son cœur et son âme pendant 44 ans.
Il était le chef suprême, aussi bien intellectuellement que pour
l’organisation spirituelle du mouvement. En 1994,
Schneerson, à l’âge de 91 ans est mort sans enfant et sans de successeur
désigné. La conduite de l’organisation décida qu'il
serait le dernier rabbin. Cette décision
donna lieu à beaucoup de spéculations et l’espoir que Schneerson
ait été le Messie. Beaucoup ont estimé que le mouvement
de Chabad diminuerait et s'effondrerait après sa mort,
mais ce fut le contraire qui se produisit.
Pour plus d’information :
et 613
מצוות
Pour Saint-Tropez:
Habad
Lubavitch 6, traverse du Marbrier
83990 Saint-Tropez
Rabbi Daniel Belaïch
et Rabbi Mendel Matusof
courriel :canorhabad@aol.com
|
Tract distribué ce samedi
4 juillet 2006 sur le marché.
Ce tract malheureusement distribué en trop petite quantité, ou boycotté
par certains forains, me semble compléter un grand
effort effectué par la mairie, pour lutter contre l’invasion des « débrideurs »
qui envahissent le marché durant l’été.
Je rends hommage à la coopération entre : services municipaux, police
municipale, société de sécurité, fourrière, que je
vois chaque veille de marché à minuit bloquer l’avenue Grangeon avec
véhicules et barrières. Les touristes
malheureusement incorrigibles, ne partageront pas cette idée, et pensent
tout comme lorsqu’ils vont à Vintimille pouvoir dire « Je l’ai acheté à
Saint-Tropez ! » sans plus de précision. Pour ce
qui est des pickpockets, ils étaient au rendez-vous mais je n’ai pas
constaté « l’appui de la Gendarmerie Nationale ».
Il est vrai que je ne suis pas resté toute la
matinée sur le marché, même si j’y suis passé à
de très nombreuses reprises.
Var-Matin du jeudi 5 juillet 2006 précise que
"les gendarmes étaient en civil".
Cela était bien fait et cela explique
que je ne les ai pas vus. Pardon aux gendarmes.
Le chiffre du jour.
72
c'est le chiffre impressionnant
de motor-yachts,
voiliers de rêve et autres navires à l'ancre hier matin devant le port
de Saint-Tropez"
Question
du jour.
"On aimerait bien connaître
le taux de CO2 respiré par les piétons quai Jean-Jaurès vers midi,
lorsque dix bateaux en partance pour Pampelonne font chauffer
ensemble leurs moteurs..."
Var-Matin,
lundi 3 juillet 2006.
A cela il faut
ajouter le nombre croissant de 4X4 circulant sur ce même quai pour des
raisons aussi futiles que d'aller chercher le journal par
exemple. A une époque où le Maire de Biarritz interdit toute circulation
dans le centre ville pour le bien-être des curistes et
vacanciers.
Saint-Tropez
n'est pourtant qu'un tout petit village. Sujet à méditer.
La phrase du jour.
" Le dysfonctionnement de
l'hélistation du Pilon nous a coûté très cher en procès,
seule la commune
à été condamnée par les opérateurs "
Jean-Michel Couve.
Le chiffre
du jour.
Un million
d' euros, c'est le prix des études pré-opérationnelles consacrées à la
réalisation du troisième bassin.
Var-Matin, samedi 1 juillet 2006.
Voici
les vacances et le retour des bouchons!
Mercredi 28 juin 2006
"L'entonnoir tropézien
A la fin
des années 70, au centre du carrefour de la Bouillabaisse, Bernard Blua,
le maire de l'époque, disait: "
Saint-Tropez ça se mérite ". Des paroles qui restent d'actualité à
quelques jours du grand rush estival.
Car plus de trente ans après rien n'a changé.
L'idée d'une route
des crêtes depuis La Foux n'était qu'un projet parmi tant d'autres,
comme celui plus farfelu d'un
tunnel traversant les Maures sous La Garde-Freinet évoqué au cours d'une
réunion d'élus par Raymond Nicoletti.
Plus sérieux était celui du
désenclavement du Golfe par la création d'une route de contournement
de la plaine de Grimaud. Mais les
crédits prévus à cet effet ont été transférés en grande partie pour la
réalisation du second tunnel de Toulon.
Bref,
aujourd'hui on en est revenu pratiquement au point zéro, même si lors de
sa dernière session le Conseil général a débloqué 40
millions d'euros pour l'aménagement de la RD 25, principal accès au
golfe de Saint-Tropez, entre le Muy et Sainte- Maxime avec un trafic de
12 000 véhicules jour en moyenne sur l'année et qui
monte à 20 000 véhicules jour en période estivale.
La première tranche des travaux étant prévue pour 2007."
Var-Matin, mercredi 28 juin 2006.
Politiquement indiscret: des députés
varois contre le mariage gay!
Lundi 26 juin 2006
"En début d'année, le député UMP
de la Saône et Loire Jean-Marc Mesne a créé "l'Entente parlementaire"
contre le mariage et l'adoption par des partenaires du
même sexe. Ce mouvement qui
rassemble 300 parlementaires, entend réagir à la proposition du PS
d'inscrire le mariage gay dans son projet pour 2007.
Selon l 'Entente parlementaire, le PS " commet une grave erreur qui va
désemparer la population profondément attachée à
la famille et aux référents que sont, pour les enfants et adolescents,
le père et la mère".
Parmi les membres de cette "Entente parlementaire", on retrouve quatre
députés UMP du Var: Josette Pons, Philippe Vitel,
Jean-Sébastien Vialatte et Jean-Michel Couve."
Var-Matin, lundi 26 juin 2006.
Pour mémoire
Jean-Michel Couve avait déjà montré son opposition au PACS.
( Voir Journal officiel N° 265 des lundi 15 et mardi 16 Novembre 1999.)
Déjà en
ce temps-là Copi racontait...
|
On
parle beaucoup de fourrures cet été!
Dimanche 11
juin 2006
L'été
est toujours chaud à Saint-Tropez... et cette année on parle
beaucoup de fourrures!
Appuyée sur des béquilles et
souffrant visiblement Brigitte Bardot a déclaré:
"Je souffre des
jambes,mais croyez bien que j'ai toute ma tête et je
n'arrêterai pas de ma battre pour les animaux"
Brigitte
Bardot, à Bruxelles aux députés européens. Var-Matin 20 juin
2006.
|
Eddy Barclay.
Mercredi 21 juin 2006.
Aujourd'hui
21 juin 2006, premier jour de l'été. Comment ne pas penser à Eddie
Barclay, ses soirées blanches, ses parties de boules sur la
place des Lices...
Né à
Paris le 26 janvier 1921. Décédé à Paris le 12 mai 2005. Enterré à
Saint-Tropez le 13 mai 2005.
Il s'est
marié huit fois, les conquêtes féminines ayant jalonné sa vie :
Michelle (1945-1948)
Nicole (1949-1963)
Marie-Christine (1965-1970)
Béatrice (1970-1972)
Michelle (1973-1981)
Danièle (1982-1983)
Cathy (1984-1987),
Caroline (1988-1998)
Tiare (il ne l'a pas épousée)
En ce jour de
la fête de la musique une petite pensée pour lui.
Une nymphe qui vaut de l'or!
Mercredi 7 juin 2006.
Dans un village mondialement connu, où
les touristes, faute de sanitaires en nombre suffisant et la
plupart du temps en dérangement, assouvissent leurs besoins naturels
entre les voitures ou dans les charmantes ruelles du
quartier de la Bourgade notamment, le début de l'été sera culturel.
Je cite:
Var-Matin mercredi 7 juin 2006
"Femmes d'Europe le coût des manifestations, au demeurant intéressantes,
laisse sans voix... Combien ça coûte? Selon
les chiffres présentés lors du conseil municipal, la soirée Eve Ruggieri
et l'exposition des Femmes d'Europe réunies
représente le coût ébouriffant de 951 583,06 € TTC
soit plus de six millions de nos ex-francs!!!
Le budget se décompose comme suit: Soirée lyrique Eve Ruggieri (17 juin
2006) - Dépenses: 213 306,61€ TTC.
- Recettes prévisionnelles
de la manifestation: 13 443,75 € Exposition Femmes d'Europe
(10 juillet au 2 septembre 2006)
- Dépenses: 738245,33 € TTC.
- Recettes prévisionnelles: 400 000 €.
Sur ces
sommes, la ville demande des subventions à la Région et au Département
pour les montants de 500 000 €,
soit environ 3 millions de Francs.
La
troisième manifestation programmée, "Regards et paroles de femmes
d'Europe ", dont le projet reste à
préciser n'a pas encore été chiffrée."
La
présentations de ces événements et festivités aura lieu mercredi 14 juin
2006 sur la plage... de l'hôtel Majestic, à Cannes!
Promotion: succès cannois(Var-Matin mardi 20 juin 2006) Ce sont plus de
600 personnes qui ont répondu présentes à l'invitation
lancée par la SEM tourisme sur la plage du Majestic à Cannes pour
la présentation des événements et festivités de Saint-Tropez pour l'été
2006.
Pour le président Jean-Michel couve et le directeur Claude Maniscalco:
"L'objectif
principal a été atteint. c'est-à-dire informer et toucher de nouvelles
cibles de clientèle de proximité
pour les
événements tropéziens. Les
prescripteurs professionnels du tourisme des Alpes Maritimes ont été
séduit par cette démarche volontaire de promotion
de la destination Saint-Tropez qui répondait à leurs attentes."
"De nouveaux liens ont ainsi été créés
permettant d'espérer des échanges fructueux dans un esprit
de partenariat avec la Cote d'Azur" ajoutent-ils. D'autres actions
de ce type sont d'ores et déjà en projet.
Toujours
selon Var-Matin du 21 juin 2006: "12 000 € C'est en le coût de la
manifestation organisée à Cannes, sur la
plage de l'hôtel Majestic, pour la promotion des prochains évènements
tropéziens.
Quelque temps plus tard
dans Var-Matin...
Vendredi 28 juillet 2006.
Les précisions du Dr Jean-Michel Couve,
Député-maire de Saint-Tropez.
"Aux
Tropéziens légitimement inquiétés par les annonces concernant les coûts
très excessifs de l'exposition
Femmes d'Europe, je tiens à communiquer les données exactes qui
peuvent être consultées en mairie pour
celles et ceux qui le souhaiteraient". " Le coût réel
pour la ville, de cette exposition qui va durer entre deux mois et deux
mois et demi sera de 130 000€ TTC. Sur les
826 000€ TTC du montant global de l'opération, il faut retenir
l'exceptionnelle participation de sponsors
et mécènes, 468 000 € TTC de participations financières et 117 600€ TTC
d'échanges marchandises. Nous avons inclus
dans nos prévisionnels de recettes une subvention de 50 000€
du Conseil général, dont nous espérons la
bonne fin pour réduire la charge des contribuables tropéziens."
" Qui peut s'imaginer que nous espérions pour ce premier été culturel
sur le thème de l'art contemporain, couvrir
une bonne partie des dépenses par les recettes d'entrée? Plus nous
ferons, mieux cela vaudra! J'ai estimé que
l'engagement fort de la ville sur cet été culturel nous était
indispensable si nous voulons obtenir que
Saint-Tropez ne soit plus connue et vécue en été par le monde entier,
exclusivement comme un lieu de
festivités people et d'extravagances show-biz". " Nous
devons impérativement faire la part des choses, rester le
Saint-Tropez de la fête mais également faire
connaître au plus grand nombre ce que nous sommes en réalité: un village
bien ancré sur ses valeurs
traditionnelles, sur les échanges culturels et sur la création
artistique".
Dimanche 30
juillet 2006.
Communiqué en réponse du Conseiller général du
Var, Alain Spada.
Si le Conseil Général a fait de la
culture une de ses actions prioritaires, notamment dans les
action structurantes, ce n’est pas pour autant qu’il cautionne les
politiques culturelles désordonnées. Le maire considère qu’il
s’agit "d’un grand événement pour la commune mais aussi pour le Var" et
que " le Conseil Général en prendra conscience et apportera
un regard attentif sinon intéressé à cette
manifestation…" . Effectivement le regard doit être attentif :
soucieux de la bonne gestion des deniers du département, je
m’opposerai à ce que le Conseil Général participe à une telle gabegie.
***
Mardi 14 novembre 2006.
Toujours dans
Var-Matin, 4 mois plus tard un petit entrefilet "Chère Nymphe: au regard
du prix de l'exposition Art Fab, la soirée Eve Ruggierri la
Nymphe Europe fut un luxe puisque son budget fut de 243 000
euros, plus cher qu'en 2005. un résultat peu satisfaisant selon le
député-maire."
Ces
précisions étant faites, je me garderai de tout commentaire, mais je
suis à votre disposition pour tout courriel
que vous souhaiteriez publier dans le courrier des lecteurs.
Légion d'honneur.
Christian Millau
co-fondateur du guide gastronomique Gault-Millau, a été privé de la
Légion d'honneur et de l'ordre du Mérite pendant un an.
Les codes de discipline de ces deux ordres prévoient une telle
suspension pour les condamnés à une peine inférieure à
un an de prison.
Christian Millau,
77 ans, a été condamné en mai 2003 par la cour d'appel
d'Aix-en-Provence à démolir sa villa tropézienne de 200m2 construite
sans permis et à payer 150 000 € d'amende, condamnation
confirmée en juillet 2004par la Cour de cassation.
Il
avait été fait chevalier du Mérite le 25 octobre 1978 et chevalier de la
Légion d'honneur le 15 juin 1987.
Var-Matin, samedi
27 mai 2006.
Saint-Tropez
Bravade 2006
Vendredi 19 mai
2006.
Le père Michel Hayes a fait un rêve:
"Je crois que la Bravade continuer à être célébrée au paradis.
Toutes les nations seront invitées à se joindre.
Les
Allemands attaqueront avec une fanfare.
Les Belges arriveront avec un grand bol de frites.
Les Américains fourniront des montagnes de crêpes au sirop.
Les Italiens apporteront des pâtes et des pizzas.
Les
irlandais discuteront sans arrêt.
Les Écossais nous effrayeront avec leur cornemuses.
Les
Gallois chanteront, danseront, et mangeront des poireaux.
Les Français déboucheront des caisses de vieux champagne.
Les Espagnols organiseront encore le siège de Gibraltar.
Les
Anglais défieront le diable à un match de football entre le paradis et
l'enfer. Ils diront au diable
que l'enfer ne peut pas gagner, car les meilleurs joueurs sont anglais
et qu'ils sont maintenant au
paradis. Mais le diable leur
répondra qu'il a tous les arbitres."
"Mais
surtout, chacun de chaque nation sous le ciel qui monte au paradis
célèbrera que c'est la foi sur terre
qui leur a apporté leur récompense".
Pâques 2006.
Lundi 17 avril 2006.
"Fêter la résurrection du Christ, c'est fêter notre propre
résurrection".
Père Michel Hayes, église de Saint-Tropez le dimanche 16 avril 2006.
Nuit
de Noël 2005.
"Le Christ est le symbole de la simplicité, de l'humilité et de l'amour.
Nous, nous sommes l'inverse."
Le Père Michel
Hayes à la messe de minuit à Saint-Tropez.
Minuit à 19h30.
"Le feu d'artifice pyro-mélodique du 31 décembre sera tiré du vieux port comme d'habitude.
Cependant le rendez-vous n'est plus fixé à minuit, mais à 19h30. Qu'on se le dise."
Deux lignes parues dans Var-Matin le 28/12/2005.
Comme d'habitude Saint-Tropez est toujours à la pointe du progrès!
Nous passerons donc en 2006 dès 19h30.
1860-
Déclaration au congrès
du président américain Abraham Lincoln.
Mercredi 3 mai 2006.
A
méditer
"Vous ne pouvez pas créer la prospérité en décourageant l'épargne.
Vous ne pouvez pas donner la force au faible en affaiblissant le fort.
Vous ne pouvez pas aider le salarié en
anéantissant l'employeur. Vous ne pouvez pas
favoriser la fraternité humaine en encourageant la lutte des classes.
Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le
riche. Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en
dépensant plus que vous ne gagniez. Vous ne
pouvez pas forcer le caractère et le courage en décourageant
l'initiative et l'indépendance. Vous ne pouvez
pas aider les hommes continuellement en faisant pour eux ce qu'ils
pourrait et devraient faire eux-mêmes."
Abraham Lincoln - 1860.
Fin des billets
|
|