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                    L'incivisme à la tropézienne

                Diaporama mis à jour régulièrement
 

      

 

 

          Dépenses publiques

                91% des Français souhaitent une réduction de la dépense publique.
               

                Lettre ouverte de M. Alain Spada, Conseiller général du Var à M. Jean-Michel Couve, député-maire
                de Saint-Tropez.

 

 

 

        Poisson d'avril ou triste réalité?

           Dimanche 1er avril 2007, Var-Matin

           " De Serge Astezan, 1er adjoint délégué aux travaux à propos du chantier Celli-Grammont.

                 "Jeudi, je suis passé sur le chantier incognito, place Celli, il n'y avait personne et place Grammont
               j'ai vu un ouvrier avec une truelle et 2 autres posant des dalles et en cassant pas mal, j'étais
              furieux et je le suis toujours".

            Alors! Canular du 1er avril ou triste réalité? Quoi qu'il en soit, la réalité est triste... Pour y passer
            tous les jours, nous constatons que ce chantier est consternant et que les responsables des travaux
            ne passent pas souvent sur le chantier, à voir la façon dont celui-ci est fait, défait et refait de jour
            en jour.
            On a l'impression qu'il faille que ce soit construit pour que l'on se rende compte que cela ne va pas,
            qu'il faut refaire ceci et cela. On casse et on recommence, et si ce n'est pas encore comme l'on veut
            on recasse et on recommence.
            Il n'est pas nécessaire d'être architecte, paysagiste, entrepreneur ou responsable de travaux pour
            se rendre compte que rien ne va plus.
            Une chicane digne du "Rallye de Monte-Carlo" avait été construite soigneusement, pour être réajustée
            par la suite, ainsi que l'alignement du trottoir. Le nombre de dallages et de rebords de trottoir taillés
            retaillés et finalement cassés, est considérable. Fallait-il donc attendre d'être à une semaine de
            Pâques pour s'en rendre compte en passant "incognito"?

            Quand enfin les autorités responsables ouvriront les yeux... Ce sera trop tard et l'on recassera l'an
            prochain pour refaire, car pendant la saison sacrée des touristes il n'est pas question de faire du bruit
            du tapage, d'entraver la circulation; ces activités ne sont alors autorisées  qu'aux vacanciers et les
            Tropéziens qui ont supporté un hiver difficile avec des travaux partout, s'ils ne sont pas contents n'ont
            qu'à aller vivre ailleurs.

            Mais revenons à ce chantier et faisons part de quelques remarques. On peut déjà voir que les trottoirs
            sont si bas qu'ils servent déjà de parking et que pour éviter qu'ils soient chevauchés dans le tournant
            face au "Papagayo" on a déjà disposé tout le long des plots plastiques de chantier rouges et blancs.
            Va-t'on les remplacer par des barrières, des plots de protection, ou nos incomparables jardinières?
          
           Devant l'Annonciade, un bateau a été créé, face à la jardinière du pin maritime. Est-ce pour faciliter un
           envahissement par des deux-roues qui pourront ainsi stationner là pêle-mêle?
           Parlons des pins... Ils sont tellement rapprochés les uns de autres d'une part, et des murs et des
           luminaires d'autre part, que lorsque l'on va libérer leurs branches des liens qui les retiennent tout cela
           va se chevaucher et, à moins qu'ils décident de ne pas pousser, nous assisterons rapidement à de
           nouveaux "massacres à la tronçonneuse".

           Une dernière observation: faudra-t' il attendre qu'un enfant voulant récupérer son ballon dans les
           jardins de l'Annonciade s'empale sur les flèches de défense des grilles pour que l'on se rende compte
           de la dangerosité de ces protections!

           Et nous n'avons pas encore tout découvert... Toutefois nous faisons un petit appel pour que ne soient
           pas jetés les morceaux de dallages cassés ou abimés, ils pourraient peut-être servir pour les ruelles
           Berny, Charrons, et Grenouillère pour lesquelles M. Serge Astezan s'était engagé à faire les travaux
           cet hiver afin que tout soit terminé le 6 avril 2007. Nous sommes le premier avril et si c'est un poisson
           d'avril ce n'est pas drôle, aucun travail n'est commencé dans ces petites ruelles abandonnées de notre
           si joli petit village. Mais peut-être M.Serge Astezan ne passe-t'il pas "incognito" dans ces ruelles.
          
          

 

 

       Moto: rassemblement "Rétropézien moto-club".

           Samedi 31 mars et dimanche 1er avril 2007.

           Durant ces deux jours aura lieu le traditionnel rassemblement annuel du "Rétropézien moto-club".
             Au programme: dès le samedi 10 heures, exposition des motos devant le bar le Sporting, place
             des Lices. L'après-midi, il est prévu une grande ballade vers le Tanneron.
             Dimanche, sardinade des 8 heures du matin suivie par une nouvelle ballade jusqu'à 12h, heure d'un
             grand méchoui avec remise des prix.

             A cette occasion, nous tenons à exprimer notre passion et notre sympathie pour cette manifestation.
             Plusieurs lecteurs nous reprochant un certain parti-pris contre les motos dans le village, nous tenons
             à préciser que les rassemblements tels que le Rétropézien moto-club ou les concentrations Harley,
             sont des manifestations toujours bien accueillies. On ne voit vraiment que très rarement un vrai
             motard garer son véhicule n'importe où, rouler sur le trottoirs ou en sens interdit.

             Notre colère est dirigée contre les cyclomoteurs, Vespas et autres petites cylindrées, souvent
             propriété  d'irresponsables, jeunes et moins jeunes, qui ne respectent rien, n'ont aucun sens civique,
             stationnent n'importe où, n'importe comment, circulent de la même  manière. C'est contre ces
             irresponsables-là que nous nous rebellons.

             Alors, bienvenue à nos amis motards et à leurs splendides engins.

             Petit rappel: il existe à ce jour dans le village 850 places de stationnement matérialisées
             spécialement réservées aux deux-roues.
            
    

       Le bruit, encore le bruit!

            Vendredi 23 mars 2007.

           Lors de la dernière réunion du quartier de la vielle ville, il faut retenir:
       
             La police à l'amende: "A présent, je vais dire les choses franchement; pendant des années
             les directeurs de la police municipale n'ont pas fait leur boulot. Cela ne se reproduira pas!"
             a déclaré M. Jean-Michel Couve aux habitants du quartier se plaignant des nuisances sonores et
             du peu, nous dirions du manque d'efficacité des agents municipaux. Toujours selon le maire,
             le nouveau chef de la police municipale, M. Bernard Willaume, serait là pour y remédier.
             Nous ne demandons qu'à constater, et puis reconnaître que depuis des années les directeurs de
             la police, et par là-même les policiers municipaux, n'ont pas fait leur devoir!
             Cela mérite quand même des applaudissements.
 

             Toujours  au sujet du bruit, notre bon Maire a déclaré: "Pour autant, nous ne sommes pas des
             fanatiques du silence. Dans les années 50-60, c'était autre chose niveau bruit et personne ne se
             plaignait. Mais les mentalités ont changé et aujourd'hui certains nous appellent même pour se
             plaindre du bruit des couverts en terrasse. Il ne faut tout de même pas exagérer!
"

           Quelques remarques à ce sujet:

             Dans les années 50-60, les maires et bon nombre des conseillers municipaux habitaient le village et
             non les communes voisines où à la campagne comme actuellement. Ils pouvaient mieux se rendre
             compte des nuisances de la vie quotidienne, et chacun pouvait les joindre plus facilement.

             Dans les années 50-60, l'incivisme était pratiquement inexistant, les gens venaient à Saint-Tropez
             pour s'amuser, pour apprécier cette liberté de vivre au soleil, qui était bien particulière et faisait
             la renommée de notre village. Beaucoup se souviendront de la chère Mimi qui, du haut de sa
             maison du quartier de l'église, avait jeté un seau d'eau sur le roi Baudoin des Belges en goguette
             sous ses fenêtres et trop bruyant à son gré.           

           Dans les années 50-60, il y avait beaucoup moins de véhicules, très peu de deux-roues, on pouvait
          
  stationner en épi sur le port, et aller dîner, prendre un verre, faire la fête n'importe où dans le village
             en toute sécurité. Les portes des maisons étaient ouvertes, les voitures avaient quelquefois les clés
             sur le contact, etc...

             Et, sans être nostalgique, on pourrait encore donner  beaucoup d'exemples de cette époque
             conviviale, sympathique et beaucoup plus tolérante qu'aujourd'hui,  où Tropéziens, "Tropéziens
             de l'extérieur", touristes et fêtards faisaient bon ménage, et n'avaient pas besoin d'avoir recours
             aux polices municipale ou nationale, gendarmerie, et autres vigiles comme actuellement.
             Ils réglaient leurs comptes entre gens civilisés.

             Mais nous sommes en 2007, il faut donc s'adapter, sévir quand et comme il faut, ne pas se laisser
             déborder, ne pas autoriser aux uns ce que l'on refuse aux autres.
            
             Tout le monde sait que Saint-Tropez est  très difficile à gérer. Nous pensons que pour cela et
             avant toute chose il faut l'AIMER.

          

 

        Salon Ditex

           Vendredi 23  et samedi 24 mars 2007.
 

            Le salon Ditex, salon des agents de voyages, ouvre ses portes. Plus de 1 000 agents de voyages
              y ont rendez-vous avec des chefs d'entreprise ainsi qu'avec des directeurs et chefs d'agences
              de voyage. Ce salon se tient sur le parking du nouveau port de 10h à 19h et demain de 10h à 18h.

              Question? Une fois de plus, ces manifestations nécessitent-elles la fermeture au public de la partie
              du parking la plus proche du village entre la capitainerie et le restaurant "Le Cochon de mer" ?
              Et ce pendant une semaine, le temps du montage et du démontage.
              Une structure existe pour ce type de manifestation, sur la dalle du parking des Lices. Celle-ci n'est
              jamais utilisée et représente des frais importants pour la commune. Ne serait-il pas plus judicieux
              de supprimer cet espace devenu inutile, malgré tous les efforts déployés, et rentabiliser l'espace
              par un parking en surface, même sommaire et provisoire. Cet emplacement pourrait être équipé à
              peu de frais, rapporterait à la commune, et surtout serait d'une grande utilité à cet endroit, par
              exemple pour les gens qui se rendent au marché et qui trouveraient là une possibilité de stationner
              pas trop loin de notre si beau marché provençal toujours aussi fréquenté, même si c'est devenu
              la foire d'empoigne dés la saison venue...

 

       

  

           Journal d'un flic

             Vendredi 16 mars 2007

           Parution aujourd'hui chez Flammarion du "Journal d'un flic" de Philippe Pichon 37 ans, officier de police,
             actuellement chef adjoint du commissariat de Coulommiers  en Seine-et-Marne.
             Un livre inclassable et irritant pour une grande partie de sa corporation, selon le journal "
Le Monde ".

             En mai 2001, cet officier débarque à Saint-Tropez, placé à la tête de l'unité d'investigations et de
             recherches. Il se plonge dans les affaires malodorantes d'urbanisme et prétend même dans son
             livre y avoir trouver la trace de l'argent versé pour la libération des otages français au Liban, en 1988.
             Il entre, aussi, en conflit ouvert avec son supérieur, qu'il suspecte des pires couardises et de
             compromissions.

             Philippe Pichon s'inspire des sociologues de la police pour évoquer subtilement les rapports entre
             l'officier de police judiciaire et le magistrat, ou encore le problème de l'accueil dans les commissariats,
             là où se trouve affecté "le personnel le moins compétent, le plus discourtois, le plus mal payé".

      

 
          
Travaux  dans le village.

             Samedi 3 mars 2007.

           Notre village est sens dessus dessous et, à la veille d'une nouvelle saison touristique, la municipalité,
             toujours plus désireuse de séduire les touristes que de répondre aux vrais besoins des Tropéziens
             vivant dans le  village à l'année, a multiplié cet hiver les travaux.
             Saint-Tropez a  des allures de Beyrouth ou de Bagdad. C'est le grand  branle-bas de combat dans
             les quartiers de la Poste et de l'Annonciade où l'on ouvre une voie royale à "Hermès" en allant jusqu'à
             couper les branches basses du pin-parasol du jardin de l'Annonciade pour ouvrir au maximum la vue.
             (Hermès le vaut bien!)
             Notre premier adjoint M. Serge Astezan s'est  même rendu personnellement en Toscane pour
             choisir les essences destinées à orner les lieux, ainsi que l'entrée du nouveau port (Il semblerait que
             les nombreux pépiniéristes du Golfe ne possèdent pas de plants vraiment dignes de notre village.
             Peut-on les recommander aux propriétaires qui construisent de superbes villas sur le Golfe?
             On se pose la question).

             Un peu plus de dix jours après, des pins maritimes sont arrivés par convoi spécial
                de Toscane et ont été déposés sur  la chaussée en attendant d'être mis en terre
                Places Celli et Gramont. Etait-il vraiment indispensable de massacrer un pin  immense
                pour en replanter de plus petits? Etait-il nécessaire de mutiler le pin de l'Annonciade?
                Le problème évoqué en son temps des racines des pins-parasols, serait-il différent
                pour les pins maritimes?
                Pépiniéristes et paysagistes du golfe, vos impressions sont les bienvenues ( choix
                des essences, rapport qualité
-prix, etc...)


 
             Des travaux de chaussées, de trottoirs et de réseaux souterrains sont en cours un peu partout,
             notamment avenue Grangeon. On installe  de ci de là des emplacements pour les envahisseurs
             en deux-roues... Du côté de la Pesquière, non nous n'aurons pas une piscine en plein air, mais on
             attend sereinement les citernes de rétention destinées à traiter les eaux de ruissellement qui
             jusqu'à présent polluaient de plus en plus gravement notre petite plage tropézienne, qui a connu
             tant de générations de baigneurs.
             
             Tout cela est bien joli, mais où en est le projet de réfection des rues des Charrons, Berny
             et Grenouillère, promis pour être fini avant le 6 avril 2007. Ces ruelles qui n'ont pas été refaites
             depuis 1952 devaient reprendre un nouveau visage et perdre le côté toilettes publiques, coupe-gorge
             et casse-gueule que l'on leur connaît et que l'on veut ignorer depuis si longtemps. Il est vrai que
             cela ne concerne que très peu le grand tourisme.
             Alors, paroles en l'air? Aimables promesses? Ou déficiences des services techniques?

 

         

        Timbre " Saint-Tropez".

          
 Lundi 26 février 2007.
 
          Bougez avec la Poste?

          C'est ce lundi 26 février que la Poste met en vente un timbre aux couleurs de notre village.
            Une avant-première les 24 et 25 février. A cette occasion la poste restera ouverte
            de 9 heures à 17 heures pour la présentation de cette édition, la sortie nationale étant prévue le 26.

            Ce timbre  représente le village et son clocher sur fond des voiles de Saint-Tropez. Cette photo
            emblématique a été "réalisée" par Jean-Marc Fichaux.


 

Il semblerait que la photo de Saint-Tropez soit imprimée à l'envers,
ce qui fera le bonheur des collectionneurs.

   

 

           Il y quatre ans, une peinture de Paul Signac, " La Bouée rouge ", avait illustré un timbre à l'occasion
           du 140ème anniversaire de la naissance de l'artiste en 1863.
           Le Bailli de Suffren avait figuré sur un timbre en 1988, pour les 200 ans de sa mort.

 

 

       Pollution, début de saison.

            Dimanche 25 février 2007.

          La saison 2007 commence à peine et, déjà, notre petit village tourné vers la mer, ayant toujours
            plus soif de popularité (comme si c'était une nécessité!), a vu hier l'arrivée du rallye Côte-Côte:
            Lomé-Saint-Tropez.
            En une période où l'attention de tous se tourne sur les problème de pollution et d'écologie,
            Saint-Tropez se fait fier  d'accueillir les 40 équipages de ce rallye-raid de 8 200 km.
            Défilé dans le village, vin d'honneur, etc...

            Au problème de la pollution s'ajoute l'incivisme flagrant et volontaire des équipages avec la complicité
            de la municipalité, autorisant le stationnement de ces véhicules tout-terrain en épi sur le port, ce qui
            serait en soi plutôt une belle idée, mais là où l'incivisme devient intolérable; le stationnement était
            à cheval à moitié sur la chaussée et à moitié sur le trottoir. Cette situation ne laissant aucune
            chance de pouvoir marcher sur le quai entre les 4x4, les bornes et les câbles et amarres des bateaux
            traînant sur le trottoir toute la longueur des quais.
            N'eût-il pas été plus simple, et plus civique, d'organiser un stationnement perpendiculaire au quai
            mais sur la chaussée, et d'interdire le stationnement côté commerces et statue du Bailli de Suffren
            (même s'il s'agissait de voitures  de "personnalités"), laissant ainsi la circulation automobile fluide
            et le trottoir aux piétons, enfants et poussettes des vacanciers férus de ce genre de manifestations
            du moment que cela ne se passe pas chez eux, et conscients de la bonne devise bien connue:
            " A Saint-Tropez tout est permis".

            Prochain étourdissement, lui aussi bien polluant, la 2ème édition de la Saint-Tropez Kart Cup qui
            se tiendra les 17 et 18 mars prochains sur le parking du port. Il est bien entendu qu'à cette occasion
            et une fois encore, la partie du parking la plus proche du village sera gelée et fermée aux Tropéziens,
            qui n'auront qu'à aller se garer plus loin !!!

 

            Gendarmerie: travaux clandestins.

            Vendredi 16 février 2007.

           La nouvelle  gendarmerie du golfe de Saint-Tropez a été terminée presque dans les temps, mais
             grâce à des travailleurs clandestins. Un comble! En effet, hier, devant le Tribunal correctionnel de
             Draguignan, les frères Fontaine, gérants de la société hyéroise "IFER" titulaire du contrat de
             sous-traitance pour les façades, ont expliqué qu' à cause des obligations des délais à respecter, ils
             avaient fait appel à une autre société de Flayosc, la "RCM", pour terminer les travaux dans les
             temps. Pour le  procureur, cette société n'a fourni que de la main-d'œuvre, ce qui est absolument
             illégal , d'autant plus qu'il s'agissait d'ouvriers clandestins d'origine kurde.
             Le tribunal n'a pas été saisi du délit d'aide à séjour irrégulier, il a condamné les entrepreneurs
             hyérois et leurs sociétés à trois amendes de 1 500 €. Les mêmes amendes ont été infligées
             à la société flayoscaise,à la gérante et à son associé turc faisant office de  chef de chantier.
             Le tribunal a ordonné la dissolution de la "RCM" et prononcé cinq ans d'interdiction de gérer contre
             sa responsable.

             Un événement drôle lorsque l'on sait  qu'en octobre dernier un colonel avait trouvé étrange que
             chaque fois qu'il se rendait sur le chantier, des ouvriers s'enfuyaient et allaient se cacher; et qu'il
             ne trouvait jamais d'interlocuteur parlant français.          

 

            Aménagement des anciens abattoirs.

                Le Conseil général  a octroyé à la commune 44 210 € pour l'aménagement en musée des anciens
             abattoirs.
 

            Centre nautique et d'environnement marin.

            
Samedi 10 février 2007.

           Le bâtiment municipal qui abrite actuellement dans la baie des Canoubiers les activités de l'école
             de voile municipale va être transformé en "centre nautique et d'environnement marin".
             En plus des activités sportives, ce centre s'occupera de recensement de la faune et de la flore,
             ainsi que d'actions de protection et de sensibilisation du grand public, avec notamment
             la création d'un chemin littoral sous-marin.
             Affaire à suivre...

 

            Stationnement des vélos et motos.

             Dimanche 4 février 2007.

           Un problème dont on n'a pas fini d'entendre parler cet été, celui du stationnement des vélos et motos
             dans notre si joli petit village. Depuis 2005, les motos peuvent stationner sur le port pendant
             la journée, sur la place de la mairie, la place de la Garonne, le boulevard Vasserot, la rue Jean Aicard,
             l'avenue Foch et l'avenue Paul Roussel.
             D'autres projets, selon la mairie, sont en cours: l'avenue Grangeon et la rue Mermoz. Il existerait
             aujourd'hui 850 places de deux-roues, et ce chiffre devrait passer à 1 000 emplacements
                matérialisés
d'ici la fin des travaux du quartier de l'Annonciade.

           

          Bien d'autres exemples de cet incivisme à la tropézienne pourraient être développés.

            La  police municipale, nous dit-on, s'oriente vers l'information plutôt que vers la répression...
            Ce que nous avons constaté aujourd'hui, c'est une police municipale bienveillante au volant
            d'une voiture rutilante, qui faisait le tour du port sans se soucier le moins du monde des motos,
            des véhicules sur les emplacements réservés aux taxis et aux handicapés, et encore moins
            des 4x4 garés sur les trottoirs. Peut-être que tout le monde devrait s'en accommoder et trouver
            cela tout à fait normal!

            Pour ce qui est des vélos, Monsieur Serge Astezan explique dans Var-Matin de ce jour, avoir reçu
            quelques "demandes très éparses" mais aucun lieu de la ville n'est spécifiquement prévu pour
            leur rangement. " Cela ne représente pas un gros travail, il suffit de trouver les bons emplacements
            appropriés à l'intérêt général: sur le port ou sur la place des Lices, voire la Poste."

            Nous posons la question: pourquoi pas à chacun de ces endroits? Ceci en espérant que les cyclistes
            et les  randonneurs cyclistes de l'été soient plus respectueux des règles que les propriétaires de motos
            et autres deux-roues motorisées. Quoi qu'il en soit, la pose de râteliers à vélos étant rapide, nous ne
            pouvons qu'encourager le 1er adjoint à foncer d'ici l'été.     
     
           

          

            Gendarmerie de Saint-Tropez: rectificatif.
     
            
Samedi 3 février 2007.

             "Contrairement à l'historique présenté par la municipalité, le projet de gendarmerie n'a pas été
             abandonné en 1989. En effet, dès 1989, nous avons repris le dossier et délibéré à deux reprises
             pour mettre à disposition du Département le terrain de la zone artisanale nécessaire.
             Une réalisation programmée par le Conseil général dans le plan 1993-1997 de construction de
             gendarmeries du Var. La disparition de ce programme est de la responsabilité du conseiller général
             député de l'époque",
 tient à signaler M. Alain Spada, élu maire en 1989.
             Propos parus dans Var-Matin  le samedi 3 février 2007.

 

       Je, Je, Je... Moi Je.

            Ou les vœux du Maire.

            Samedi 13 janvier 2007.

          Si l'on veut retenir quelque chose de la cérémonie des vœux du Maire, samedi 13 janvier
            à la salle Jean-Despas, ce sera :
           
            " Je fais ce que Je peux, Je sais ce que Je veux".

              
Le "nous" n'est décidément pas de mise cette année, encore moins que les années précédentes.
            Et "nous", ce devrait pourtant être le "Je" plus les conseillers municipaux et par extension les
            5 636 habitants de Saint-Tropez.
           
            Nous avons bien remarqué que, en ce qui concerne notre village, il y a lieu de rendre hommage
            au premier adjoint, M. Serge Astezan, qui s'est chargé de développer le bilan et les projets que
            nous n'énumérerons pas ici.


              
Notre député-maire, M. Jean-Michel Couve, semble moins intéressé par sa commune; il a surtout 
             
 évoqué les échéances présidentielles et législatives ainsi que ses actions de député.
            A ceux qui lui reprochent sa mauvaise place au classement des députés (529ème sur 577, voir
              
L’EXPRESS du 28 septembre 2006 : « Pour qui roulent vos députés » ), le premier magistrat
            lui-même déclare carrément: "C'est vrai, je n'ai pas de temps à perdre à me borner à écouter
            mes collègues, d'autant moins que les propos tenus dans l'hémicycle sont intégralement reproduits
            dans les minutes des débats." " En revanche, je fais partie de ces 10% de députés qui sont
            rapporteurs de budgets nationaux. Depuis bientôt dix ans, je le suis en ce qui concerne le
            tourisme national".
           
Après avoir rendu hommage à M. Nicolas Sarkozy, le maire, parlant des législatives pour lesquelles
            il a été investi par l'UMP: "Je m'y engagerai avec d'autant plus de  détermination et de plaisir que
            j'aurai à nouveau à mes côtés M. Max Piselli qui porte en lui le cœur battant de la Dracénie."

            Nous sommes amenés à vous poser la question suivante:  
           
            s'agit il d'un "Je" représentant uniquement des ambitions politiques nationales?
           
            Dans ce cas nous lui souhaitons  bonne année et bon vent.

 

               Les petites phrases dans Var-Matin.

            Dimanche 14 janvier 2007.
          
           
De Jean-Michel Couve: "Après avoir exercé les fonctions de conseiller général, je ne peux que
            déplorer les comportements de celui qui, en charge aujourd'hui de ce poste, passe son temps à
            régler des comptes personnels
en pénalisant lourdement Saint-Tropez".

         
           
Lundi 15 janvier 2007.

          M. Alain Spada répond à ce qu'il qualifie de "basse et indélicate attaque publique" par deux citations:
            "La haine est la colère des faibles" (Alphonse Daudet)
            "Ne craignez pas celui qui prend une grosse pierre; c'est qu'il a peur lui même" (proverbe oriental)


           
  

       Bonne et heureuse année 2007.
 

         Le budget consacré aux fêtes de Noël à Saint-Tropez s'élève à 488 156 €.
         (Illuminations, forêt magique, patinoire, spectacles, feux d'artifice, arrivée du Père Noël)

           

      

   Sex-shop, affaire toujours en cours.
  
      
Dimanche 14 décembre 2006

         Depuis quelques années (1999), Saint-Tropez s'enorgueillissait d'avoir un sex-shop, situé dans
       la galerie du Port.
       Aussi étonnant que cela puisse paraître, on pouvait voir, en stationnement interdit généralement face à la
       statue du Bailli de Suffren, une mini-voiture ornée de publicités indiquant cet établissement.
       Une sombre histoire de viols, passée inaperçue en 2004 ,vient de passer en Cour d'assises du Var cette
       semaine. L'histoire en elle-même n'a guère d' intérêt, mais ce qui est amusant dans cette histoire, ce
       sont les raisons invoquées par l'accusé pour justifier l'ouverture de son fonds de commerce.
       Ancien disc-jockey, il avait décidé, pour relancer la boutique de vêtements de son amie, qui périclitait
       dans cette galerie, de changer d'activité. Il avait opté pour une boutique de toilettage canin mais, ne
       trouvant pas de bon toiletteur, il s'était décidé pour une activité unique: un sex-shop de luxe!
       Il a déclaré à ce sujet: "On vend surtout de la lingerie fine. De la belle qualité, souvent meilleure
       que dans les lingeries. On a une très belle clientèle. Des gens du show-biz, des princesses arabes qui
       viennent avec leurs bodyguards."
Toujours selon lui, il y a dans sa boutique des "sexe-toys et des objets
       rigolos pour des cadeaux d'anniversaire"
dont l'un de ses préférés "la culotte vibrante à télécommande".
      
Ceci pour le fun.
     
 Pour ce qui est des viols, l'avocat général a requis dix ans de réclusion. L'avocat de la défense
       a développé pour l'acquittement de son client une thèse basée sur le thème du Saint-Tropez festif
       du monde de la nuit. Toutes les explications précédentes  pour en arriver à cela:

       "Dans ce Saint-Tropez  où rien n'est imposé et tout est proposé, que ce soit l'alcool, la drogue
        ou le sexe, il y a des gens qui, pour une nuit, font n'importe quoi et qui le lendemain viennent
        porter plainte. Mais en jouant avec des allumettes, parfois on se brûle".

       Une des plaignantes, qui était venue de Montpellier "faire la fête" à Saint-Tropez pour son anniversaire,
       a  d'ailleurs déclaré au tribunal: "On vient à Saint-Tropez faire des choses que l'on n'aurait pas faites
       ailleurs. Il y a de l'alcool, des poppers, et au matin, après s'être grisé, on s'aperçoit qu'on a fait
       n'importe quoi."

       Après deux ans de détention provisoire, l'accusé à été acquitté, mais le Parquet d'Aix en Provence
       a fait appel. L'affaire de ce double viol (où l'usage du GHB a été évoqué) sera de nouveau jugée
       d'ici un an environ devant les Assises des Bouches-du-Rhône.



      
Cette me fait penser à une rencontre, l' été 1975, avec des Belges me montrant leur guide touristique
       et me demandant où était le "haut-lieu des perversions"? En effet sur leur guide était marqué:
       " Saint-Tropez, haut-lieu des perversions". Et il n'y avait pas de sex-shop...

      

      

 

  Hip, hip, hip, hourra! La délinquance diminue à Saint-Tropez.

     Samedi 9 décembre 2006

      Le conseil local de sécurité  communique les chiffres de la délinquance pour l’année écoulée :

      La  période  de juin à septembre représente une délinquance deux fois plus importante que le reste
      de  l’année et Saint-Tropez représente 10% de la délinquance traitée par la compagnie de gendarmerie
      qui recouvre douze communes.
    
      Dans Saint-Tropez  même, 756 crimes et délits ont été commis à ce jour en 2006.
      Sur ces 756 cas, 378 sont des cas de délinquance sur le voie publique .

      Les chiffres n’auraient cessé de baisser depuis 2003, où l’on recensait 1194 crimes et délits.
      En trois ans la baisse serait de 30%. Toutes les catégories auraient accusé une baisse, sauf les vols
      de véhicules: + 15 % (seulement 30 véhicules cette année).
      Le conseil de sécurité note une importante baisse  des procédures  contre les stupéfiants (-48%)
      et celle des vols à la tire (-49%).

     Par ailleurs, 1028 crimes et délits ont été résolus contre 706 l’an dernier, par la brigade tropézienne.

     Selon Var-Matin du samedi 9 décembre 2006, le Maire M. Jean-Michel Couve a salué la bonne coopération
     entre police municipale et gendarmerie. Il a rappelé que la sécurité était une priorité à Saint-Tropez
     et que la future loi qui donnera plus de pouvoir aux maires était une bonne chose.
     Le maire étant le seul qui soit à la fois élu par les citoyens, souvent leur confident, mais également
     investi d’un pouvoir judicaire en tant que premier magistrat. « Nous ne serons pas des shérifs, tout au
     contraire, nous pourrons assurer une bonne coordination et certaines prises en charge sur des sujets
     importants touchant à la vie des familles
 » a assuré le maire.

    Nous voici donc rassurés: tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes…
    Ce n’est pas l’impression que j’ai eu cet été lorsque j’ai du me rendre à la gendarmerie.
    (Voir l'article
Sommes-nous en  sécurité à Saint-Tropez? ).
    C'est encore moins l'impression des nombreuses personnes qui se sont vu refuser des mains-courantes
    sous prétexte, je cite : « Il n’y a pas de blessés, on ne vous a rien volé, alors avec tout ce que l’on a eu
    cette nuit on ne va pas prendre votre plainte
"

    Il est certain que pas de plainte, pas de main-courante diminue sérieusement les statistiques, sans
    compter les nombreux touristes et résidents étrangers, qui abandonnent face au manque d’efforts de
    compréhension de la part des responsables pour prendre leurs dépositions.

    Mais à part ça, tout va très bien madame la marquise… (chanson bien connue).

 


       L’hiver à Saint-Tropez

           Vendredi  8 décembre 2006
 

          « La deuxième saison existe… il faut la découvrir » titre Var-Matin du vendredi 8 décembre 2006.
        Selon le député-maire Jean-Michel Couve, il ne faudrait pas se contenter de la saison estivale ni
        rester à la merci de la demande… Le maire depuis de nombreuses années milite pour une orientation
        économique d’hiver dans l’esprit d’une « politique événementielle volontariste ».
       
        Donc cette année, la SEM tourisme ( société dans laquelle la ville est majoritaire) vient de réaliser une
        brochure publiée à 13 000 exemplaires « Les doux hivers de Saint-Tropez, l’autre saison », vantant les
        attraits de la cité en basse-saison (disons plutôt morte-saison!).
        Cette brochure présente de la façon la plus exhaustive possible les charmes d’un séjour calme mais riche
        d’activité, loin des agitations de l’été.
       
        S’il est vrai que nous sommes dans une région bénie des dieux, cela n’est pas une raison pour tirer
        sur la ficelle jusqu’à ce quelle casse. Faudra t’il inventer « une troisième saison utile » afin que les
        commerçants, hôteliers, saisonniers, et tous les gens vivant de cette déjà longue saison d’été
        puissent se reposer, partir en vacances, faire des aménagements dans leurs établissements, chez eux…
       
        Comment imaginez-vous que l’on puisse vraiment vivre «Les doux hivers de Saint-Tropez, l’autre saison»?
           • Trouver un hôtel ouvert au calme avec parking.
           • Trouver un restaurant ouvert régulièrement et pas selon l’humeur du patron un jour oui un autre
              jour non.
           • Trouver une occupation les jours de pluie.
           • Pouvoir dormir si la nuit doit être aux fêtards et la journée aux travailleurs ? En effet cette saison
             miraculeuse semblant tomber du ciel est en fait la saison des grands travaux, routes, maisons,
             aménagements divers et ce tous les jours, voire même le dimanche .
           • Si l’on devait rassembler quelques bruits de l’hiver, on pourrait citer : marteaux-piqueurs, engins
             de déblaiement, scies circulaires, tronçonneuses, et ce du matin au soir.
             Les travaux de la patinoire et sa forêt magique ! La musique tonitruante qui l’accompagne pendant
             cette période festive, musique agréable mais devenant insupportable par son coté répétitif pour les
             riverains…. Les bagarres de jeunes le soir et leurs courses pétaradantes de cyclomoteurs…
           • Et cette situation n’est pas le scoop de cette année. L’hiver dernier les travaux du port nous ont
             obsédés; le bruit des enfoncements des piliers supportant les pontons du nouveau port devenait
             insoutenable. Et résonnait dans tout le village .
       Nous arrêtons là cette liste qui pourrait encore être complétée .

       Alors, que faire effectivement pendant « Les doux hivers de Saint-Tropez, l’autre saison » ?
           • Profiter d’un cinéma, faute d’un musée fermé à cause des travaux ?
           • Aller déjeuner sur les plages ouvertes de Ramatuelle (le vrai paradis) si l’on ne veut pas devoir
             déjeuner avec le bruit d’un marteau-piqueur et être exposé à la poussière , ce qui est le cas
             actuellement ?
           • Sortir dans l’une des rares boites de nuit ouvertes et se saouler pour être sûr de dormir le lendemain ?

      La bonne solution, seuls la plupart de nos élus, des commerçants, et de beaucoup de ceux qui travaillent
      dans le village pourront vous la donner .
      Vivre en dehors de Saint-Tropez, à la campagne au calme.
      Partir en vacances (bien méritées) en Asie du sud-est ,dans les départements et territoires d’outremer,
      au Maghreb… pour revenir en pleine forme attaquer une nouvelle saison d’été.

     En conclusion, on pourrait dire « Faites ce que l’on vous dit, mais surtout pas ce que nous faisons ».

 

 

    Etat des routes de Saint-Tropez...

    Var-Matin du jeudi 9 novembre 2006
   
     Spada monte au créneau

     "En tant que Tropézien responsable", Alain Spada, membre de la commission route du Conseil général,
      nous prie d'insérer ses réflexions sur l'état des routes dans l'agglomération.
     "A ma demande, le revêtement de la chaussée départementale allant du panneau d'entrée de la ville
      jusqu'aux feux de la Bouillabaisse qui, bosselé, présentait un danger pour les deux-roues,a récemment
      été refait en une nuit. Le Conseil général  du Var a ainsi remis à neuf en un an toute la chaussée
      jusqu'à la Croix de Fer. Après..., c'est presque le Dakar: il y a carence de la commune.
      Presque toutes les rues et les routes communales, sauf bien entendu la vielle ville, sont fissurées,
      déstructurées, défoncées, trouées, rapiécées, à un point tel que certaines devraient être fermées
      à la circulation.
      Pour donner une idée de l'ampleur de l'état d'abandon de notre chère cité hautement touristico-
      événementielle, j'ai fait établir un dossier d'auscultation des chaussées de 38 pages, fait par une
      entreprise spécialisée"
(NDLR: société qui d'après Alain Spada veut garder l'anonymat).
    
"Le bilan est édifiant: 11 millions d'euros pour les routes et environ 15 millions pour les trottoirs.
      Saint-Tropez est certainement, et de loin, la commune du Var et même d'ailleurs se trouvant dans
      une telle situation.
      Comment peut-on laisser notre village dans un tel état?
"
    
                                                               ***
     
Je comprends mieux maintenant pourquoi lors de ce dernier week-end il y a eu à Saint-Tropez
      un salon du 4X4; cela m'avait choqué, trouvant déjà cet été que l'on était très fortement incommodé
      par ces  monstres pollueurs qui ne respectent ni trottoirs, ni espaces piétonniers où ils peuvent
      se garer. Cette ambiance "Safari à Saint-Tropez", inadmissible au demeurant, n'est qu'un début
      puisque l'on attend déjà fébrilement l'arrivée du rallye Côte-Côte qui partira de Lomé au Togo et
      se terminera sur le port de Saint-Tropez en février 2007. Arrivée initialement prévue à Monaco.
      On comprend aisément que tous
les exploitants agricoles, forestiers... de la région puissent
      se déplacer dans ces véhicules, mais de là à voir des mères de familles utiliser leur 4X4 en bloquant
      moteur allumé des rues entières pour aller chercher un mini-paquet dans une boutique de luxe,
      il y a un grand pas.

    

    

 

                                                                   

L’EXPRESS du 28 septembre 2006 : « Pour qui roulent vos députés »
 

     « Pour la première fois, un classement établit une hiérarchie des 577 députés, des plus actifs
     aux moins zélés.
     Ce classement est établi à partir des interventions recensées en séances publiques, entre le début
     de 2004 et la mi-mai 2006, soit pendant la moitié de la législature. Il reflète l’activité des députés
     dans l’hémicycle, que ce soit comme rapporteurs d’un budget, d’un projet de loi ou d’une proposition
     de loi, initiateurs d’un amendement ou d’une question orale, orateurs désignés par un groupe politique. »

     Notre député-maire Jean-Michel Couve figure en 529ème position sur 577.
     Trois interventions en deux ans et demi.
     Jean-Michel Couve est rapporteur du budget du tourisme à l’Assemblée nationale.

     Pour tout savoir consulter : ou page2

     Pour plus de détails cliquez sur:

 

    Sommes-nous en  sécurité à Saint-Tropez?

        Mercredi 11 octobre 2006.

       J'ai été amené cette nuit un peu après minuit à me rendre à la Gendarmerie place de la Garonne.
      Quelques minutes plus tôt j'avais croisé un véhicule de Gendarmerie en "patrouille" sur le port qui
      remontait en sens interdit le quai face au Musée de l'Annonciade.
      Arrivé à la Gendarmerie, il m'était cependant permis de penser y trouver quelqu'un.
      Et savez-vous ce que l'on trouve à cette heure-là? Peut-être le savez-vous, moi je ne le savais pas.
      Qui? Quoi? Allez-vous me demander... C'est très simple, on ne peut plus simple mais pas rassurant:
      une Gendarmerie fermée, barricadée, grillagée et oh! miracle une boîte, sorte d'interphone sur laquelle
      est écrit en rouge "Appelez".
      Je me suis empressé d'appuyer sur le bouton, le téléphone s'est mis à sonner à l'intérieur du bâtiment
      jusqu'à ce qu'un répondeur accompagné d'une petite musique de nuit me dise que j'étais bien à la
      Gendarmerie de Saint-Tropez, de ne pas quitter et que l'on allait me mettre en ligne avec mon
      correspondant, et ce presque indéfiniment. Après avoir appuyé  plusieurs fois sur "Appelez", lassé de
      n'avoir aucune réponse et bercé par la petite musique  je suis rentré chez moi me coucher. Il était 1h30.


     
Questions:

  • Une situation pareille est-elle normale?

  • Les Voiles se terminent, les Dragon (clientèle haut-de-gamme) commencent juste, de même que
    le Festival des Antipodes du film australien. Que doit-on faire en cas d'incidents voire d'accidents,
    d'agressions, de vols à l'arraché ou à domicile, de pertes de clefs et j'en passe?
     

     Sur le chemin du retour j'ai éprouvé tout à coup une grande sensation d'insécurité, de peur et d'angoisse
     que je n'avais encore jamais eue à Saint-Tropez depuis plus de 30 ans que j'y vis comme "Tropézien
     de  l'extérieur", terme définissant les Tropéziens bien adoptés mais pas natifs du pays et bien entendu
     électeurs sur la commune.

     Pour toute information utile voici le numéro de la Gendarmerie:
04 94 97 26 25
     A enregistrer sur votre portable, et même s'il vous renvoie sur Draguignan ou Toulon vous finirez
     sans doute par joindre un gendarme de Saint-Tropez...

 

 

                                                                        

        Massacre à la tronçonneuse.

       Lundi 9 octobre 2006.

         Dans le cadre des travaux de l'aménagement du quartier de la Poste et de l'Annonciade, les travaux
       ont bien commencé ce lundi avec le massacre à la tronçonneuse du magnifique pin séculaire! Mais il faut
       vivre avec son temps et, si vraiment tout cela est fait dans le but d'aménager un petit havre de paix
       aux Tropéziens, cela vaut un sacrifice.
       Maintenant reste à voir si cela sera si paisible que cela, ou si nous verrons comme à la Croix de Fer ou sur
       la dalle des Lices, le square du Général Allard, voire dans le jardins de la crèche de l'école des Lices
       des rassemblements de mobylettes et scooters, des lieux d échanges de tout genre pour les jeunes...
       A suivre, pour l'instant:

  

                                                                               

                                                                             

 

      Les Voiles de Saint-Tropez 2006- Nioulargue

      " L'Homme a besoin de passion pour exister " ( Eric Tabarly)

      Les  8èmes Voiles de Saint-Tropez  correspondent en fait au 25 ème anniversaire  de la première
      manifestation nautique qui s’appelait alors la Nioulargue.
      Pour mémoire le 1er octobre 1981 un défi fut lancé entre Ikra et Pride dans le cadre de la Club 55 Cup,
      ce qui donna naissance aux magnifiques régates que nous voyons aujourd'hui.

      En cette date anniversaire,  il convient de rendre un hommage soutenu à Eric Tabarly.
      En effet cette année, pour la première fois, nous pourrons voir le regroupement exceptionnel
      à Saint-Tropez des cinq Pen Duick du navigateur.

 

  •         Pen Duick : premier du nom, cotre aurique de 15m hors tout, 163 m2 de voile, dessiné 
    par l’Ecossais William Fife en 1898 et construit en Irlande. Eric, alors qu'il n'avait  que trois ans,
    était déjà à la barre du premier voilier de son père, "Annie". Eric n’était âgé que de 6 ans quand son père,
    Guy Tabarly, acheta le Pen Duick, cotre à la coque noire comme "la mésange à tête noire" qui en breton
    se dit "pen duick".
    Tous les étés, le futur vainqueur de la Transat naviguera à son bord le long des côtes bretonnes avec ses parents
    et sa sœur.
    A vingt et un ans il persuade son père de lui donner le "Pen-Duick". Puis la guerre vient, la mésange se met en
    hivernage dans la vasière de Pen-Foul à Bénodet. Cinq ans passent, le père n’a plus les moyens de la remettre à flot.
    Il veut vendre Pen Duick. Eric s’y oppose et finit par se faire offrir le bateau au moment de son entrée à l’École navale
    en 1953. Il lui faudra trois ans pour restaurer le bateau, en moulant une coque en plastique, à partir de la vieille coque
    en bois. Restaurée avec amour pour ses cent ans (1998), la vieille mésange s’est pavanée dans l’Odet ; le hasard a voulu
    que le Pen Duick, qui lui a tout appris il y a soixante ans, fut le dernier sur lequel il posa les pieds.
     

  •        Pen Duick II : 13,60m, 60 m2 de voile, gréé en ketch . C’est avec lui qu’Eric est entré dans la légende en remportant
    la Transat anglaise en  1964.
     

  •        Pen Duick III : goélette en aluminium de 17,45m qu’il a dessinée lui-même, lancée en 1966.
    Elle  est reconnaissable par son étrave à guibre qui lui donne un très élégant nez pointu.
    Elle a fini sa carrière en 1989 autour du monde dans le Vendée Globe, barrée par Jean-François Coste sous le nom de "Cacharel"
     

  •        Pen Duick V :  10,67m, un des premiers sloops doté de ballasts, un système qui permet  d'équilibrer l'assiette du bateau en pompant de l'eau. Eric Tabarly a  pulvérisé le record de la Transpac en 1969.
     

  •        Pen Duick VI : grand  ketch de 22,25 mètres avec lequel il boucla la Course autour du monde en  équipage 1973
    et remportera à nouveau la Transat anglaise en solitaire, en 1976. 
     

  •        Pen Duick IV :(que vous ne verrez pas) grand ketch de 20,80m qui fut l’un des plus rapides de son époque,
    vainqueur de la Tansat anglaise 1972, il devint la propriété d’Alain Colas qui le rebaptisa "Manureva", boucla un tour
    du monde et disparut en 1978 lors de la première Route du Rhum, lors d’une forte tempête.
     

         BIOGRAPHIE D’ ERIC TABARLY



  Né le 24 juillet 1931 à Nantes,  Eric Tabarly commence, alors qu'il n'a quetrois ans, à la barre du
  premier voilier de son père "Annie".
  A vingt et un ans, il s'engage dans l'Aéronavale et survole ainsi le Maroc
  et l'Indochine. Ensuite, il intègre l'Ecole Navale et persuade son père de
  lui donner le « Pen-Duick ».

  Il redonne vie au voilier et crée, toute une famille de « Pen-Duick » avec
  laquelle il remportera des courses prestigieuses.
  Le travail sur ses bateaux lui fait gagner des records de vitesse.

  La France voit en lui un représentant des grands marins français.
  Capitaine de  vaisseau, il entre à l'Académie de Marine en 1990.
  Décoré de la Légion d'honneur, il consacrera sa vie à sa passion.
  Dans la nuit du 12 au 13 juin 1998, il est projeté par dessus bord alors
  qu'il naviguait par gros temps dans les eaux irlandaises.
 
            

                                                                                                              

   Il avait 66 ans.

     SES VICTOIRES
      

         1997
         Sur Aquitaine Innovations, vainqueur du Fasnet.
         Vainqueur de la Transat Jacques Vabre 

     1987
Sur Côte d’Or, 2ème dans la Transat Le Point Europe1.

    1984
Sur Paul Ricard, 3ème dans la Transat en solitaire.

     1980
Sur Paul Ricard, record de la Traversée de l’Atlantique en 10 jours, 5h, 14mn, 20s .

     1976
Sur Pen Duick VI, vainqueur de la Transat en solitaire.

1972
Sur Pen Duick III, vainqueur de la Transpac.

     1971
Sur Pen Duick  III, réarmé en sloop, vainqueur de Falmouth-Gibraltar.
Vainqueur de la Middle Sea Race.

     1969
Sur Pen Duick V, vainqueur de San-Francisco-Tokyo.

     1967
Sur Pen Duick III, vainqueur du Tour de Gotland,
vainqueur de la Channel Race, du Fasnet
vainqueur Sydney-Hobart, champion du Rorc en Classe 1.

     1966
Vainqueur de la course Oyster Bay- Newport.

    1964
Sur Pen Duick II, vainqueur de la Transat anglaise.

 

        CITATIONS  extraites de " Mémoires du large "

  • Naviguer : c'est accepter les contraintes que l'on a choisies. C'est un privilège. La plupart des humains subissent
    les obligations que la vie leur a imposées.
     

  • Baisser les bras dans une compétition sous prétexte qu'on ne peut terminer premier est
    incompatible avec l'esprit du sport.
     

  • La vie est faite d'espérance.
     

  • La confiance est un élément majeur : sans elle, aucun projet n'aboutit.
     

  • C'est pataud, un homme, quand il est ému, il ne sait pas exprimer ses sentiments, par pudeur virile.
     

  • Le temps se rétrécit ou semble s'accélérer à mesure qu'approche la date du but à atteindre.
     

  • La chance peut prendre la forme d'un homme qui peut changer un destin.
     

  • On a, parfois, des compensations dans les moments délicats de la vie.
     

  • Naviguer est une activité qui ne convient pas aux imposteurs. Dans bien des professions, on peut faire illusion et
    bluffer en toute impunité. En bateau, on sait ou on ne sait pas.
     

  • Je ne connais pas de vainqueur que la victoire ait mis d'humeur chagrine.
     

  • L'Homme a besoin de passion pour exister.

 

        Journée du patrimoine: le Latitude 43

        Dimanche 17 septembre 2006.

          En cette journée du patrimoine, parlons du Latitude 43.Tout le monde a remarqué en approchant de
          Saint-Tropez par la route, la mer ou les airs, ce grand paquebot blanc échoué sur la colline, mais peu
          de gens savent de quoi il s'agit. Avec son air de bateau, il choque dans le paysage.

        

         Réalisé par l'architecte Georges-Henri Pingusson en 1932, sur un site surplombant le golfe de
           Saint-Tropez, l'édifice est construit en six mois, en béton armé avec des remplissages en briques
           creuses. Le programme d'origine: un l'hôtel de 110 chambres (dont 90 avec salle de bain),
           un restaurant (300 places), un complexe sportif avec piscines et courts de tennis, un casino,
           des commerces et des bâtiments annexes :château d'eau, transformateur, buanderie, garages,
           chambres de personnel...sur une superficie de 6700 m² dans un parc de 7 ha.
           Coût : 4,60 MF (valeur 1932). Prix de revient par chambre : 45 000 F (valeur 1933).
           L'architecte crée lui-même l'ameublement, les luminaires, les tapis et même les costumes du personnel.
           Conçu fin 1931, il fut inauguré le 14 juillet 1932. L'hôtel n'est resté ouvert que pendant quelques
           saisons. Cinq ans plus tard, c'est la faillite de l’entreprise générale et du maître d’ouvrage;
           l’intégrité du bâtiment en souffrira: les parties communes sont méconnaissables et la plupart des
           chambres sont modifiées pour former des appartements.
           Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, il est réquisitionné successivement par les armées
           française, italienne, allemande puis américaine.

           De 1945 à 1947, il sert de centre de repos pour les anciens détenus au retour des camps de
           concentration. À partir de 1948, l'hôtel est transformé en appartements en copropriété.
           Proposé à la protection des sites dès 1964, son inscription sur l'inventaire des monuments historiques
           se fit en 1992. La restauration,tout en tenant compte des besoins contemporains, doit rendre
           l'aspect général des extérieurs de l'hôtel construit en 1932. Cette restauration fut prise en main
           par le cabinet des architectes Cécile Briolle, Claude Marro et Jacques Repiquet.
           Actuellement cet immeuble transformé en appartements est une copropriété de 80 copropriétaires
.

             Mais qui était Georges-Henri Pingusson
?            

           Né en 1894  dans une famille d'industriels, il fait des études d'ingénieur et obtient le diplôme de
           l'Ecole Supérieure de Mécanique et d'Electricité de Paris en 1913. Il délaisse l'entreprise familiale et
           entreprend en 1920 des études d'architecture à l'Ecole des Beaux-arts de Paris
           où il est diplômé en 1925. Associé jusqu'en 1930 à Furiet, architecte et ingénieur comme lui,
           il réalise une quinzaine de commandes privées dans le sud de la France, parmi lesquelles
           deux villas à Cannes, les villas Brocherioux à Sainte-Maxime et Caron à Biarritz,
           ouvrages particulièrement intéressants qui permettent de suivre l'évolution de son style,
           du néo-régionalisme au modernisme pur.
           Il est ainsi un des représentants du "mouvement moderne", s'associe dans divers projets avec
           Mallet-Stevens et à Le Corbusier.
           Il réalise l'hôtel Latitude 43 à Saint-Tropez (1931-1932),
           un plan pour la reconstruction de Sarrebrück (1945-61),
           le Mémorial des Martyrs de la Déportation à Paris (1961)
           et transmet sa foi dans l'architecture par l'enseignement et diverses publications jusqu'à sa mort
           en 1978, année de son ultime chantier à Grillon (Vaucluse).

   La grenouille voudrait-elle se faire aussi grosse que le bœuf?

        Samedi 8 septembre 2006.

        Saint-Tropez, un si joli petit village... de 5 636 habitants. Petit village avec des trottoirs indignes
      d'un pays développé, des ruelles que certains appellent "la petite médina" alors que "médina"
      n'est pas péjoratif et qu'il y a beaucoup de médinas et de quartiers de pays en voie
de développement
      bien mieux entretenues que celles de notre si joli petit village...

      Alors, lorsque ce matin dans Var-Matin on lit que M. Michel Henry, sous-préfet de l'arrondissement de
      Draguignan se dit en phase et sur la même longueur d'onde avec les projets de la ville présentés par
      M. Jean-Michel Couve Maire de Saint-Tropez, plusieurs questions nous viennent à l'esprit.

      Mais reprenons les affirmations de M. Michel Henry:
      "Une visite très agréable et des plus fructueuses...les dossiers tiennent la route. Il n'y a pas de
       divergence entre les services de l'Etat et la Municipalité de Saint-Tropez. Il y a une réelle volonté
       de se mettre en phase."
     
Ceci concerne les projets en partenariat avec l'Etat à savoir ceux relatifs à l'Hôtel des impôts sur
      le dalle des Lices, l'extension du Tribunal de commerce et du greffe du Tribunal d'instance, au FISAC et
      au casernement des gendarmes route des plages, ainsi qu'à la sécurité. 

     Première question: Au sujet de la sécurité, il est bon de savoir qu'il n'est pas normal d'être obligé de
     rentrer chez soi avec une lampe de poche parce que  les rues ne sont pas assez éclairées et pleines
     de trous et de bosses. Que les nombreuses plaintes pour agression sur la dalle des Lices par exemple
     ainsi que dans les villas isolées et même sur le port ne soient jamais portées à la connaissance du public
     et surtout pas par la presse, comme si nous vivions dans une commune où "tout est bien tout va bien".

     Reprenons l'entretien idyllique entre M. Michel Henry et M. Jean-Michel Couve. Il a été aussi question des
     grands chantiers à venir parmi lesquels l'aménagement de l'esplanade du nouveau port. On apprend à cette
     occasion selon M. jean Michel-Couve que "La première partie du projet sera présentée le 15 novembre
     prochain et le plan d'aménagement d'ensemble à l'automne 2007... après on attaquera par petits
     morceaux, notamment les parkings souterrains, mais la priorité sera donnée à la gare pour les transports
     maritimes, à la société nautique et aux hélicoptères."

     Deuxième question: Au sujet de ces projets en cascade, on peut bien sûr être pour ou contre, là n'est pas
     la question, mais Saint-Tropez a-t'il besoin de sa pyramide du Louvre? D'une réalisation pharaonique 
     quelconque pour améliorer  sa qualité de vie ou pour laisser son nom dans l'histoire?

     Troisième question: A quoi et à qui les parkings souterrains serviront-ils, si l'on ne peut accéder
     à Saint-Tropez normalement?
     Vivons-nous déjà un vrai futur que nous ne connaîtrons pas, où les voitures arriveront par bateaux,
     voire toutes seules par la mer, ou alors déposées par des hélicoptères sur une plateforme gigantesque
     menant à la rampe  d'accès des parkings souterrains qui seront déjà trop peu nombreux
     à ce moment-là.

     Quatrième question: Restons les pieds sur terre et n'anticipons pas, la réalité dépasse déjà la fiction.
     Les quelques hélicoptères qui survolent le village aux heures autorisées ou en dehors de ces heures
     ne sont ils pas suffisamment agressifs pour l'ouïe en cet été 2006? Devient-on fou en trouvant normal
     que l'on prenne l'hélicoptère pour se rendre de sa maison à la plage?

     Conclusion sous forme de questions:

  • Peut-on laisser le village en toute liberté aux motos et cyclos devenus rois? Circulant de jours et de nuit
    sans aucune règle ni respect des piétons, des sens interdits, des trottoirs, des stationnements selon la loi
    d' "où je veux quand je veux" et si cela ne vous plaît pas...

  •  Peut-on laisser ce si joli village envahi de 4X4, de Ferrari etc... Serions- nous au Kenya en brousse?
    Ou bien sur des pistes de courses automobiles?

  • Ne peut on pas faire plaisir à tout le monde dans la mesure du raisonnable et le respect de chacun?
     
    Une ville bien plus grande  que notre village a quant à elle trouvé et mis en place cette solution:
    une ville ou quoi qu'il arrive le piéton est roi! Comment, allez -vous me demander?
    Et bien c'est très simple: les piétons sont prioritaires en centre ville. Tout le monde y a accès
    et cela se passe très bien, même si quelques touristes provocateurs prennent un peu
    trop de temps pour filmer ou photographier au milieu de la chaussée; les voitures patientent
    sans coups de klaxons ni insultes.
    Tout le monde est content: chacun peut se rendre où il veut et sait qu'il pourra s'y rendre,
    même si c'est parfois un peu plus long que prévu. Les rues sont en sens unique sans aucune possibilité de s'arrêter
    sur les trottoirs mais personne ne hurle si vous  vous arrêtez quelques secondes pour prendre une  livraison.

     

        A propos cette ville a pour nom: Toulouse.

  

Référence: M. Jean de la Fontaine.

La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf.

.Une grenouille vit un bœuf qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, envieuse, s'étend et s'enfle,
et se travaille, pour égaler l'animal en grosseur, disant :
Regardez bien, ma sœur, est-ce assez ? Dites-moi : n'y suis-je point encore ?
-
  Nenni.
-
  M'y voici donc ?
-
  Point du tout.
-
  M'y voilà ?
-
  Vous n'en approchez point !
La chétive pécore, s'enfla si bien qu'elle creva. 

Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages.
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
tout petit prince a des ambassadeurs,
tout marquis veut avoir des pages.

   

  Le dernier douanier de Saint-Tropez

     Dimanche 3 septembre 2006.

     Pierre Pugrédo, le dernier douanier de Saint-Tropez a pris sa retraite. Le  bureau de la douane bien connu
      sur le quai de l'Epi  est maintenant fermé. Ce bureau annexe des douanes gérait plus particulièrement
      la navigation de plaisance. Dorénavant pour tout acte administratif tel que francisation des bateaux
      neufs ou provenant de l'importation, les  dossiers de mutations de propriété et de radiation, seront
      traités à Toulon. Il vous faudra donc vous rendre à Toulon. Pratique non?

   

 La propreté du village.

     Samedi 19 août 2006.

       La  « tournée » des réunions de quartier se poursuit. Cette semaine ce fut le tour  des quartiers
       des Conquettes, de Saint-Joseph, Saint-Roch, Bonne Source et Notre-Dame.

       Un thème principal: la propreté du village.

           Attaque contre l’entrepôt Sita-Sud installé depuis huit ans. Un intervenant du quartier :
       « Cela fait huit ans que l’on vit dans une poubelle ». Depuis 1998 les nuisances engendrées sur la route
       des Carles empoisonnent la vie des riverains : 
       « Nous vivons enfermés à cause des odeurs, le bruit des milliers de bouteilles déversés dans les
       containers nous réveille chaque nuit…sans parler des rats… en plus certains employés viennent
       nettoyer leur voiture au karcher en pleine nuit ! 

       La saleté du chemin Sainte-Anne.

           Le manque de poubelles de tri sélectif.
     
       La « saleté » n’est malheureusement pas l’apanage de ces seuls quartiers.
       J’en ai pour exemple une grande  marque de maroquinerie qui, par peur peut-être d’être verbalisée
       à la suite des menaces à la collectivité de la part de la Municipalité, a jeté ses présentoirs, encombrants
       s’il en est, devant un restaurant de la rue des Charrons actuellement fermé pour vacances annuelles, en
       attendant que des passants séduits par le nom de la marque ou par l’utilité potentielle des cubes couverts
       de toile de jute se servent et libèrent ainsi la rue. Il en reste toujours à ce jour, un peu mouillés par les 
       quelques gouttes qui n’ont pas suffi à nettoyer le village.

       En fait la question se pose : toutes ces réunions de quartier  seront-elles suivies d’effets,
       ou simplement de promesses à l’approche d’une année d’élections présidentielles et législatives ?
       La question se pose.

                                                      

                                                                           

   Population de Saint-Tropez.
    
 
    
Jeudi 10 août 2006.
    
    
5636 serait le nombre officiel  et définitif d'habitants  recensés à Saint-Tropez en 2005, contre

       5438 en 1999.La population aurait donc augmenté de 2,8 %.
      
Les statistiques donnent les résultats suivant:
       femmes 53,1 % - hommes 46.9 % - personnes mariées 44.9 % - célibataires 34 % - divorcés 11 % -
       veufs 10 %.
       Sur 5636 habitants il y a 2591 actifs (en activité ou au chômage), 3045 inactifs (retraités, préretraités,
       élèves, étudiants, stagiaires non rémunérés, invalides et autres.)
       Toujours selon le recensement la commune  compterait 6582 logements dont 2850 résidences principales
       et 3400 résidences secondaires et 332 logements vacants. 49,8 % des résidences principales seraient
       habitées par les propriétaires, et 38,8 % par des locataires.

     
                                                           

    Stationnement sauvage.

      Samedi 5 août 2006.

      Il semblerait que ce soit les  deux-roues qui posent le plus de problèmes à la municipalité.
       " Les deux-roues représentent à la fois des problèmes de circulation, de nuisance et de stationnement...
       Cette année on a constaté que l'utilisation des scooters s'est nettement amplifiée, encore plus que l'été
       dernier" a expliqué à Var-Matin M. Serge Astezan, premier adjoint au Maire.
       " Un scooter  se gare n'importe où, n'importe quand. Il dispose d'une plus grande liberté qu'une voiture
       et en abuse" souligne M. Robert Simon, conseiller municipal en charge de la sécurité.

      


 

                                                                                                   

  

   Incivisme à la tropézienne.

   Dimanche 23 juillet 2006.

   Un article publié dans Var-Matin de ce jour fait état de «la tendance à s’amplifier des deux roues
   qui s’octroient une place de plus en plus importante dans la cité».
   Monsieur Robert Simon, conseiller municipal en charge de la sécurité, déclare: «Là, c’est trop. Les gens
   ne peuvent même plus déambuler tranquillement en ville. Pour contourner les obstacles, les mamans
   qui poussent un landau sont contraintes  de descendre sur la chaussée. C’est dangereux pour tout le monde.
   Nous ne pouvons plus tolérer ce manque évident de civisme. »

   Mieux vaut tard que jamais, il est bien de le reconnaître, mais pourquoi avoir attendu si longtemps,
   jusqu’à un  point de saturation, sinon de non-retour? Je ferais remarque au passage que la municipalité
   à créé de nombreux espaces réservés aux deux roues, plus de 60, rien que durant cet hiver.

   En fait tout vient d’un degré d’incivisme et d’incivilité bien particulier à Saint-Tropez.
   Les raisons: on est en vacances on s’en fout, tout est permis à Saint-Tropez.

   Au risque d’écrire «comme un vieux con», il faut voir et remarquer, ce que personne ne semble faire:

·         En ce qui concerne les deux-roues: est-il normal de les voir non seulement stationner mais circuler sur les trottoirs ?
En sens interdit? Sur les passages piétons? Les places pour handicapés? Les places de l’Olivier, de l’Ormeau ainsi que dans
les ruelles où l’on passe déjà difficilement? Dans ces mêmes ruelles, rouler à toute vitesse au risque de bousculer, voire blesser
personnes et animaux sortant de chez eux et ce à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit ? A Portofino, ce petit port italien
par exemple, la cité étant piétonne et protégée, les propriétaires de deux-roues arrêtent leur moteur à la barrière et poussent
à la main leur deux-roues jusqu’à leur lieu de résidence ou de travail. Et le soir pour repartir remontent (et cela monte) jusqu’à
la barrière de la zone piétonne, avant de mettre leur moteur en marche pour partir. Bien sûr, vous me direz c’est en Italie, et
pourtant cela fonctionne.

·         En ce qui concerne les quatre-roues, alors là je ne voudrais pas m’emballer, mais est-il normal que Saint-Tropez ressemble 
à une réserve kenyane, où l’on passe partout, se gare n’importe où, où les chauffeurs attendent des heures dans leur voiture, climatisation allumée, en attendant que les propriétaires sortent du restaurant ou des boîtes de nuit? Est-il normal que les voituriers
de certains établissements se livrent à des courses folles en Ferrari, Porsche et autres véhicules sur la route des Salins notamment,
voire même boulevard Vasserot sur la longueur de la place des Lices et du XVème Corps où tout le monde sait que le virage qui suit
est dangereux (surtout pour les piétons). Est-il normal que deux panneaux stop plus particulièrement soient bafoués une fois sur trois même et surtout lors de la période scolaire. Je citerai le stop route des Carles faisant angle avec l’impasse des Conquettes et celui
un peu plus loin toujours sur la route des Carles faisant angle avec le Chemin des Amoureux. Est-il aussi normal que la rue de la Poste
soit prise en sens interdit un peu systématiquement pour rejoindre la rue Allard ?

·         Les piétons, tiens ! Parlons-en. On dirait que tous ces conducteurs de véhicules quels qu’ils soient ne sont jamais piétons à
un moment ou à un autre ? Est-il normal de se faire insulter lorsque l’on traverse un passage piéton, par un propriétaire de véhicule
qui vous a bien vu mais accélère sciemment pour vous intimider? Nous sommes à Saint-Tropez bien sûr ! Comment se fait-il qu’à
Sainte-Maxime (ce n’est pas le bout du monde ni l’Italie que je citais précédemment)  sur la promenade qui est un lieu fort passant
où il y a des passages  piétons très larges à des intervalles très rapprochés, les véhicules s’arrêtent chaque fois qu’une personne
est sur le point de traverser ??? C’est un grand mystère, une grande question ou bien simplement  parce que nous ne sommes pas
à Saint-Tropez. Les piétons toujours eux, est il normal que l’on se moque de vous quand vous ramassez les excréments de votre
chien par des réflexions du genre « il faut être con pour ramasser les merdes de son chien à Saint-Tropez ».
Pourquoi, parce qu’ailleurs on est moins c… ? A propos pour ceux qui ne l’auraient  pas remarqué la municipalité s’est organisée pour mettre des distributeurs de sacs à  déchets canins un peu partout, mais cela doit être comme les horodateurs ils sont invisibles!

·         L’incivisme ne s’arrête pas là. Citons les groupes qui hurlent dans les ruelles toute la nuit (ce sont les vacances ! Mais que diraient-ils
si l’on faisait cela dans leur région?), les restaurants, bars et night-clubs qui abusent de notre compréhension en poussant le
bouchon toujours plus loin pour tester notre seuil de résistance. Que penser de ceux qui n’ayant pas la franchise de jeter leurs
canettes, bouteilles, restes de nourriture, emballages… par terre, placent tout ceci sur vos murs, rebords de fenêtres, dans vos
boîtes aux lettres (eh oui !) ou les jettent simplement par-dessus les murs des jardins dans lesquels vous risquez de prendre une
bouteille de « coca-cola » tombé du ciel sur la tête ? (Cela me rappelle un certain bushman!)

·         La liste de cet incivisme tropézien pourrait être encore bien longue et sans pour autant vous lasser.

En conclusion : pourrions-nous faire la même chose ailleurs, même si cela est de plus en plus répandu ?
                     Ce n’est plus un cri d’alarme mais une triste constatation.

                                                         

                                                                                 

  Brigitte Bardot en Suède! 
    

     Mercredi 19 juillet 2006.


     Brigitte Bardot, l'ex-actrice française reconvertie dans la défense du droit des animaux a annoncé
     qu'elle envisageait de déménager en Suède, car elle avait "honte" des efforts de la France "pour
     bloquer l'amélioration des élevages de visons".
     "Mon image, ma renommée internationale ont toujours été associées à la France.
     Mais, je quitterai peut-être la France pour finir mes jours en Suède, car aujourd'hui je me sens
     beaucoup plus proche de la sensibilité suédoise que de l'insensibilité française" a écrit Mme Bardot
     dans une  lettre ouverte au Premier ministre suédois Goeran Persson.
     "L'intervention de mon gouvernement me fait honte, honte d'être Française", a-t-elle ajouté.

     Mme Bardot, engagée de longue date pour la protection des animaux, conteste une récente
     intervention de la France à l'Union européenne, qui risque d'anéantir les efforts engagés par le
     gouvernement suédois pour moraliser les conditions de vie des animaux dans les élevages de visons
     en Suède. La Suède est un important producteur de fourrures de visons, avec entre 1,3 et 1,4 million
     de visons tués chaque année, selon un groupe local de défense des animaux.
     Or, selon Mme Bardot, la France s'est opposée le 14 juin à un projet suédois sur les visonnières,
     qui a désormais toutes les chances de ne pas voir le jour sous la législature actuelle en raison de
     l'imminence des élections générales en Suède.

                                   

 

 En raison des règles européennes sur la libre concurrence, les propositions de loi sur les droits des
 animaux doivent être examinées par la Commission et les Etats membres.
 Si aucune objection n'est soulevée dans un délai de trois mois, la législation peut être adoptée par
 le pays concerné.

 

 

Brigitte Bardot, à Ottawa le 22 mars 2006 lors d'un conférence de presse contre la chasse aux phoques
(Photo Patrick Doyle/AFP/Archives)

 

 

Il n'y a que les idiots qui ne changent pas d'avis!


Brigitte Bardot & les Frères Jacques
 

La preuve!

 

  

  La synagogue de Saint-Tropez.

      Vendredi 7 juillet 2006.

 

    Depuis deux ans Saint-Tropez a sa synagogue, hébergée la première année par la mairie au Moulin Blanc,
    elle se trouve  actuellement 6, traverse du Marbrier.
    Depuis quelques semaines l'agenda de Var-Matin publie les horaires des offices du Shabbat.

    Curieux de savoir à quoi correspond « Habad Lubavitch » j’ai fait quelques recherches. Voici donc l’origine.

    Le mouvement de Chabad-Lubavitch est parti des écrits du Rabbin Shneur Zalman de Liadi, qui a publié le
    Tanya, en 1796.
    Le Tanya contient la clef de  la conscience mystique et spirituelle juive, selon Chabadnicks.
    Après Schneur Zalman, il y a eu sept autres rabbins Lubavitch, chacun désigné par son prédécesseur.

    Rabbin Menachem Mendel Schneerson a été choisi comme septième rabbin Lubavitch en 1950.
   Schneerson, connu sous le nom de Rebbe, a servi avec son cœur et son âme pendant 44 ans.
   Il était le chef suprême, aussi bien intellectuellement que pour l’organisation spirituelle du  mouvement.
   En 1994, Schneerson, à l’âge de 91 ans est mort sans enfant et sans de successeur désigné.
   La conduite de l’organisation décida qu'il serait le dernier rabbin.
   Cette décision  donna lieu à beaucoup de spéculations et l’espoir que Schneerson ait été le Messie.
   Beaucoup ont estimé que le mouvement de Chabad diminuerait et s'effondrerait après sa mort,
   mais ce fut le contraire qui se produisit.

Pour plus d’information :

   et  613 מצוות

                                Pour Saint-Tropez:

                                                                         

  

Habad Lubavitch
6, traverse du Marbrier
83990 Saint-Tropez

Rabbi Daniel Belaïch et Rabbi Mendel Matusof
courriel :canorhabad@aol.com
 

 

  Tract distribué ce samedi 4 juillet 2006 sur le marché.

    Ce tract malheureusement distribué en trop petite quantité, ou boycotté par certains forains,
    me semble compléter un grand effort effectué par la mairie, pour lutter contre l’invasion des « débrideurs »
    qui envahissent le marché durant l’été.
    Je rends hommage à la coopération entre : services municipaux, police municipale, société de sécurité,
    fourrière, que je vois chaque veille de marché  à minuit bloquer l’avenue Grangeon avec véhicules
    et barrières. Les touristes malheureusement incorrigibles, ne partageront pas cette idée, et pensent
    tout comme lorsqu’ils vont à Vintimille pouvoir dire « Je l’ai acheté à Saint-Tropez ! » sans plus de précision.
    Pour ce qui est des pickpockets, ils étaient au rendez-vous mais je n’ai pas constaté
    « l’appui de la Gendarmerie Nationale ».
    Il est vrai que je ne suis pas resté toute la matinée sur le marché,
    même si j’y suis passé à de très nombreuses reprises.
  

Var-Matin du jeudi 5 juillet 2006 précise que "les gendarmes étaient en civil".
Cela était bien fait et cela explique  que je ne les ai pas vus. Pardon aux gendarmes.

  Le chiffre du jour.

   72 c'est le chiffre impressionnant

     de motor-yachts, voiliers de rêve et autres navires à l'ancre hier matin devant le port de  Saint-Tropez" 

 

 Question du jour.

 "On aimerait bien connaître le taux de  CO2 respiré par les piétons quai Jean-Jaurès vers midi,
  lorsque dix bateaux en partance pour Pampelonne font chauffer ensemble leurs moteurs..."

  Var-Matin, lundi 3 juillet 2006.

  A cela il faut ajouter le nombre croissant de 4X4 circulant sur ce même quai pour des raisons aussi futiles que
  d'aller chercher le journal par exemple. A une époque où le Maire de Biarritz interdit toute circulation dans
  le centre ville pour le bien-être des curistes et vacanciers.

  Saint-Tropez n'est pourtant qu'un tout petit village. Sujet à méditer.

 

  La phrase du jour.

   " Le dysfonctionnement de l'hélistation du Pilon nous a coûté très cher en procès,
    seule la commune à été condamnée par les opérateurs "
  
 Jean-Michel Couve.

  Le chiffre du jour.

   Un million d' euros, c'est le prix des études pré-opérationnelles consacrées à la réalisation du troisième bassin.

   Var-Matin, samedi 1 juillet 2006.

  Voici les vacances et le retour des bouchons!

   "L'entonnoir tropézien

   A la fin des années 70, au centre du carrefour de la Bouillabaisse, Bernard Blua, le maire de l'époque, disait:
   " Saint-Tropez ça se mérite ". Des paroles qui restent d'actualité à quelques jours du grand rush estival.
   Car plus de trente ans après rien n'a changé.
  
L'idée d'une route des crêtes depuis La Foux n'était qu'un projet parmi tant d'autres, comme celui plus farfelu
   d'un tunnel traversant les Maures sous La Garde-Freinet évoqué au cours d'une réunion d'élus par
   Raymond Nicoletti.
   Plus sérieux était celui du désenclavement du Golfe par la création d'une route de contournement
   de la plaine de Grimaud.
   Mais les crédits prévus à cet effet ont été transférés en grande partie pour la réalisation du second tunnel
   de Toulon.
  
Bref, aujourd'hui on en est revenu pratiquement au point zéro, même si lors de sa dernière session
   le Conseil général a débloqué 40 millions d'euros pour l'aménagement de la RD 25, principal accès au
   golfe de Saint-Tropez, entre le Muy et Sainte- Maxime avec un trafic de 12 000 véhicules jour en moyenne
   sur l'année et qui monte à 20 000  véhicules jour en période estivale.
   La première tranche des travaux étant   prévue pour 2007."

   Var-Matin, mercredi 28 juin 2006.

 

  Politiquement indiscret: des députés varois contre le mariage gay!

 

Déjà en ce temps-là Copi racontait...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On parle beaucoup de fourrures cet été!

Dimanche 11 juin 2006

L'été est toujours chaud à Saint-Tropez... et cette année on parle beaucoup de fourrures!

        

Appuyée sur des béquilles et souffrant visiblement Brigitte Bardot a déclaré:

"Je souffre des jambes,mais croyez bien que j'ai toute ma tête et je n'arrêterai pas de ma battre pour les animaux"

Brigitte Bardot, à Bruxelles aux députés européens. Var-Matin 20 juin 2006.

 

  Né à Paris le 26 janvier 1921. Décédé à Paris le 12 mai 2005. Enterré à Saint-Tropez le 13 mai 2005.

  Il s'est marié huit fois, les conquêtes féminines ayant jalonné sa vie :

	Michelle (1945-1948) 
	Nicole (1949-1963)
	Marie-Christine (1965-1970) 
	Béatrice (1970-1972) 
	Michelle (1973-1981) 
	Danièle (1982-1983) 
	Cathy (1984-1987), 
	Caroline (1988-1998) 
	Tiare (il ne l'a pas épousée)

  En ce jour de la fête de la musique une petite pensée pour lui.

   Une nymphe qui vaut de l'or!

     Dans un village mondialement connu, où les touristes, faute de sanitaires en nombre suffisant
     et la plupart du temps en dérangement, assouvissent leurs besoins naturels entre les voitures
     ou dans les  charmantes ruelles du quartier de la Bourgade notamment, le début de l'été sera culturel.
    
     Je cite:

     Var-Matin mercredi 7 juin 2006

    "Femmes d'Europe le coût des manifestations, au demeurant intéressantes, laisse sans voix...
     Combien ça coûte? Selon les chiffres présentés lors du conseil municipal, la soirée Eve Ruggieri
     et l'exposition des Femmes d'Europe réunies représente le coût ébouriffant de 951 583,06 € TTC
     soit plus de six millions de nos ex-francs!!!

    Le budget se décompose comme suit: Soirée lyrique Eve Ruggieri (17 juin 2006)
    - Dépenses: 213 306,61€ TTC.
    - Recettes prévisionnelles de la manifestation: 13 443,75 € Exposition Femmes d'Europe
      (10 juillet au 2 septembre  2006)
    - Dépenses: 738245,33 € TTC.
    - Recettes prévisionnelles: 400 000 €.

   Sur ces sommes, la ville demande des subventions à la Région et au Département
   pour les montants de 500 000 €, soit environ 3 millions de Francs.

   La troisième manifestation programmée, "Regards et paroles de femmes d'Europe ",
   dont le projet reste à préciser n'a pas encore été chiffrée."

   La présentations de ces événements et festivités aura lieu mercredi 14 juin 2006 sur la plage...
   de l'hôtel Majestic, à Cannes!

                     

  Promotion: succès cannois(Var-Matin mardi 20 juin 2006) Ce sont plus de 600 personnes qui ont
  répondu  présentes à l'invitation lancée par la SEM tourisme sur la plage du Majestic à Cannes pour
  la présentation des événements et festivités de Saint-Tropez pour l'été 2006.

   Pour le président Jean-Michel couve et le directeur Claude Maniscalco:
   "L'objectif principal a été atteint. c'est-à-dire informer et toucher de nouvelles cibles de clientèle
    de proximité
pour les événements tropéziens.
   Les prescripteurs professionnels du tourisme des Alpes Maritimes ont été séduit par cette démarche
   volontaire de  promotion de la destination Saint-Tropez qui répondait à leurs attentes."

  "De nouveaux liens ont ainsi été créés permettant d'espérer des échanges fructueux dans un esprit
   de partenariat avec la Cote d'Azur"
ajoutent-ils. D'autres actions de ce type sont d'ores et déjà en projet.

  Toujours selon Var-Matin du 21 juin 2006: "12 000 € C'est en le coût de la manifestation organisée à Cannes,
  sur la plage de l'hôtel Majestic, pour la promotion des prochains évènements tropéziens. 

 

Quelque temps plus tard dans Var-Matin...

Vendredi 28 juillet 2006.

Les précisions du Dr Jean-Michel Couve, Député-maire de Saint-Tropez.

   "Aux Tropéziens légitimement inquiétés par les annonces concernant les coûts très excessifs de l'exposition     
     Femmes d'Europe, je tiens à communiquer  les données exactes qui peuvent être consultées en mairie pour  
     celles et ceux qui le souhaiteraient".
   " Le coût réel pour la ville, de cette exposition qui va durer entre deux mois et deux mois et demi
     sera de 130 000€ TTC. Sur les 826 000€ TTC du montant global de l'opération, il faut retenir l'exceptionnelle
     participation de sponsors et mécènes, 468 000 € TTC de participations financières et 117 600€ TTC  
     d'échanges marchandises. Nous avons inclus dans nos prévisionnels de recettes une subvention de 50 000€  
     du Conseil général, dont nous espérons la bonne fin pour réduire la charge des contribuables tropéziens."
   " Qui peut s'imaginer que nous espérions pour ce premier été culturel sur le thème de l'art contemporain, couvrir 
     une bonne partie des dépenses par les recettes d'entrée? Plus nous ferons, mieux cela vaudra! J'ai estimé que
     l'engagement fort de la ville sur cet été culturel nous était indispensable si nous voulons obtenir que
     Saint-Tropez ne soit plus connue et vécue en été par le monde entier, exclusivement comme un lieu  de 
     festivités people et d'extravagances show-biz".
   " Nous devons impérativement faire la part des choses, rester le  Saint-Tropez de la fête mais également
     faire connaître au plus grand nombre ce que nous sommes en réalité: un village bien ancré sur ses valeurs 
     traditionnelles, sur les échanges culturels et sur la création artistique".

Dimanche 30 juillet 2006.

Communiqué en réponse du Conseiller général du Var, Alain Spada.

  Si le Conseil Général a fait de la culture une de ses actions prioritaires, notamment dans
  les action structurantes, ce n’est pas pour autant qu’il cautionne les politiques culturelles désordonnées.
  Le maire considère qu’il s’agit "d’un grand événement pour la commune mais aussi pour le Var" et que
  " le Conseil Général en prendra conscience et apportera un regard attentif sinon intéressé à
  cette  manifestation…" .
  Effectivement le regard doit être attentif : soucieux de la bonne gestion des deniers du département,
  je m’opposerai à ce que le Conseil Général participe à une telle gabegie.

***

 Mardi 14 novembre 2006.

  Toujours dans Var-Matin, 4 mois plus tard un petit entrefilet "Chère Nymphe: au regard du prix de
  l'exposition Art Fab, la soirée Eve Ruggierri la Nymphe Europe fut un luxe puisque son budget fut de
  243 000 euros, plus cher qu'en 2005. un résultat peu satisfaisant selon le député-maire."

   

     Ces précisions étant faites, je me garderai de tout commentaire, mais je suis à votre disposition pour tout
     courriel que vous souhaiteriez publier dans le courrier des lecteurs.

 

Légion d'honneur.  

   Christian Millau co-fondateur du guide gastronomique Gault-Millau, a été privé de la Légion d'honneur et de l'ordre
   du Mérite pendant un an. Les codes de discipline de ces deux ordres prévoient une telle suspension pour les condamnés
   à une peine inférieure à un an de prison.
Christian Millau, 77 ans, a été condamné en mai 2003 par la cour d'appel
   d'Aix-en-Provence à démolir sa villa tropézienne de 200m2 construite sans permis et à payer 150 000 € d'amende,
   condamnation confirmée en juillet 2004par la Cour de cassation.

   Il avait été fait chevalier du Mérite le 25 octobre 1978 et chevalier de la Légion d'honneur le 15 juin 1987.

   Var-Matin, samedi 27 mai 2006.

  Saint-Tropez Bravade 2006

       Le père Michel Hayes a fait un rêve:

       "Je crois que la Bravade continuer à être célébrée au paradis.
       Toutes les nations seront invitées à se joindre.
       Les Allemands attaqueront avec une fanfare.
       Les Belges arriveront avec un grand bol de frites.
       Les Américains fourniront des montagnes de crêpes au sirop.
       Les Italiens apporteront des pâtes et des pizzas.
       Les irlandais discuteront sans arrêt.
       Les Écossais nous effrayeront avec leur cornemuses.
       Les Gallois chanteront, danseront, et mangeront des poireaux.
       Les Français déboucheront des caisses de vieux champagne.
       Les Espagnols organiseront encore le siège de Gibraltar.
       Les Anglais défieront le diable à un match de football entre le paradis et l'enfer.
       Ils diront au diable que l'enfer ne peut pas gagner, car les meilleurs joueurs sont anglais
       et qu'ils sont maintenant au paradis.
       Mais le diable leur répondra qu'il a tous les arbitres."

     "Mais surtout, chacun de chaque nation sous le ciel qui monte au paradis célèbrera
      que c'est la foi sur terre qui leur a apporté leur récompense".

Pâques 2006.

     "Fêter la résurrection du Christ, c'est fêter notre propre résurrection".

      Père Michel Hayes, église de Saint-Tropez le dimanche 16 avril 2006.

 

 

 

 

   Nuit de Noël 2005.

  "Le Christ est le symbole de la simplicité, de l'humilité et de l'amour. Nous, nous sommes l'inverse."

    Le Père Michel Hayes à la messe de minuit à Saint-Tropez. 


 

  Minuit à 19h30.

 

  1860- Déclaration au congrès du président américain Abraham Lincoln.

   "Vous ne pouvez pas créer la prospérité en décourageant l'épargne.
    Vous ne pouvez pas donner la force au faible en affaiblissant le fort.
    Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l'employeur.
    Vous ne pouvez pas favoriser la fraternité humaine en encourageant la lutte des classes.
    Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche.
    Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagniez.
    Vous ne pouvez pas forcer le caractère et le courage en décourageant l'initiative et l'indépendance.
    Vous ne pouvez pas aider les hommes continuellement en faisant pour eux ce qu'ils pourrait et devraient
    faire eux-mêmes."

    Abraham Lincoln - 1860.

 

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